vendredi 7 octobre 2011

MANGA : THE SACRED BLACKSMITH




THE SACRED BLACKSMITH
par Yamada Kôtarô, d’après le roman de Miura Isao.
Chroniques portant sur les 4 premiers volumes (série en cours)
6,95 € le volume – Série en cours au Japon. Editions Doki Doki

Plus on multiplie les déclinaisons d’une même licence, plus on prend le risque de voir de vilains petits canards ternir la légende d’un succès. Mais parfois, la chance et le talent combinés donnent naissance à des adaptations toutes plus réussies les unes que les autres. C’est le cas de The Sacred Blacksmith, roman d’heroic fantasy de Miura Isao. Première déclinaison réussie: une série TV animée issue du Studio Manglobe, à qui l’on doit quelques succès tels que Samuraï Champloo ou Ergo Proxy. On regrettera juste que cette série se termine sur un cliffhanger annonçant un seconde saison souhaitée… En attendant, la deuxième déclinaison se fait en manga et se paie le luxe d’être encore plus réussie !

Quarante quatre ans après une horrible guerre médiévale qui mit le Continent à feu et à sang, la chevalière Cecily est en quête d’une nouvelle épée. Elle rencontre alors un mystérieux forgeron capable de créer d’étonnants katanas. Les négociations sont rudes, et Cecily reçoit en attendant la mission de protéger Aria, une jeune femme capable elle-même de se transformer en épée enchantée ! D’où viennent ces armes étonnantes ? Quels sont leurs rapports avec Valbanyl, le démon scellé dans la montagne toute proche ? Un puzzle de traquenards politiques et de magie noire va bientôt hanter l’esprit de notre fougueuse héroïne.

Yamada Kôtarô reprend le style graphique du dessin animé, pour en tirer une adaptation ultra dynamique et légèrement plus sexy. Mais on apprécie surtout une intrigue bien plus claire, détaillée et complète que son homologue télévisuel. The Sacred Blacksmith possède donc tous les atouts d’un joli succès pouvant séduire tous les publics. Des combats apocalyptiques, du mystère, de la sensualité, de la romance, des complots politiques, tout est ici parfaitement distillé. Et l’on se surprend à lire et à relire avec un plaisir toujours renouvelé les différents tomes de cette saga de papier, en trépignant d’impatience de lire la suite… la série TV étant pour le moment inédite en France.

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5 commentaires :

Gabzou a dit…

Tiens, je les lis déjà ceux là en manga.

Et j'apprends que c'est tiré d'un roman, qui je suppose n'est malheureusement pas traduit en français?

KARA a dit…

Pas à ma connaissance.
De plus, les rares tentatives de publier des romans nippons en France (du moins ceux en relation avec la pop culture nippone)se sont soldés par des échecs, voir au mieux des "succès d'estime" (en gros on rembourse les frais et il reste de quoi payer un pack de coca à l'auteur...).
Seul les grands classiques comme La Pierre et le Sabre sont de véritables "succès".

Pourtant je pense que bien distribué, ce type de produit marcherait bien, mais bon...

Gabzou a dit…

Plus qu'à apprendre le japonais alors ^^

Sieglune a dit…

Pour les adaptations de roman en animé, je conseil Dantalian no Shoka, un vrai plaisir. J'ai pas du tout accroché a The Sacred Blacksmith par contre, lorsque j'ai commencer à lire le manga j'ai eu l'impression d'un mix de cliché gigantesque. Pas la moindre surprise, c'est un peu triste, car les dessins et le carac sont assez agréable. Il faut peut être que je pousse plus loin que les deux premiers bouquins.

KARA a dit…

GABZOU:
Bin bonne chance ^^

SIEGLUNE:
Ah oui Dantalian est superbe, une vraie réussite esthétique et technique. Gainax s'est fait plaisir sur ce coup.

Quant à Sacred en manga, j'ai bcp aimé mais plus que des clichés, je penche plutôt pour des "figures imposées" dans ce genre d'exercice, afin de poser un univers.
Par exemple le tome 5 parut récemment est très dur envers l'héroïne et casse le mythe du chevalier blanc pouvant la sauver.

Après c'est comme un autre titre qui joue aussi sur les clichés : Ikki Tousen. La première série, si tu vas pas jusqu'à l'épisode 8, tu peux passer à côté d'un des plus savoureux détournements de clichés qui m'est été de donner de voir ces dernières années. Bon après faut accrocher hein...