mercredi 31 juillet 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : INSAISISSABLES de Louis Leterrier



Quatre talentueux magiciens sont engagés
par un mystérieux commendataire.
Son but ? Produire les plus grand tours de magie
jamais vus au monde... et réparer quelques injustices
au passage ! Où quand Robin Des Bois
troque son arc contre une baguette magique !

Film roublard et éminemment sympathique, Insaisissable est le fils spirituel de L'Arnaque et d'Ocean Eleven. Mis en scène par le frenchie Louis Leterrier, plutôt malmené depuis son très bancal Choc des Titans, le métrage s'amuse à nous mener par le bout du nez dans un jeu de piste très rythmé et toujours suffisamment explicite pour ne pas nous perdre en route... et juste ce qu'il faut d'évasif sur certains points, afin de laisser planer... un peu de magie ^0^

Le principal reproche fait au précédent film de L. Leterrier était une caméra parkinsonnienne rendant parfois l'action totalement illisible (cf : la scène du scorpion géant, où l'on s'aperçoit à la fin, qu'en fait.... il était "plusieurs" ^___^,). Pourtant, le film parvenait ça et là, à distiller un souffle, une ampleur épique notamment dans sa scène finale aussi réussie que dantesque. Un souffle cette fois bien présent du début à la fin d’Insaisissable. La caméra parkinsonnienne est toujours là, mais son traitement sous lexomil semble avoir fait de l'effet (en gros, le cinéaste à mûrit). La seule et unique grosse scène d'action brute du film (comprenez bagarre au corps à corps + poursuite en voiture) se révèle "exigeante" à suivre, mais l'on si fait, et nulle doutes que celle-ci sera tout à fait digeste, voir même  trépidante sur un bon écran de salon en blue ray.
Mais la vraie action du film repose essentiellement sur les spectacles de magie et la manipulation du spectateur au niveau scénaristique. C'est quasiment un sans fautes à ce niveau là : mise en scène ample, lisible, grandiose même lors de la scène finale, musique de polar typée années 70/80, belle photographie, explications de certains tours à la fois ludiques et passionnantes à suivre sans trop en dévoiler, mais assez sympathiques à suivre pour ceux qui aiment voir l'envers du décors, etc...

En conclusion, et sans aller plus loin sous peine de vous spoiler les très nombreux rebondissements du film, je vous conseille ce très bon divertissement. Malin, roublard, classieux, enjoué même, Insaisissable est aussi l'occasion de voir Morgan Freeman et Michael Caine s'amuser comme des petits fous dans des rôles taillés à leurs (dé)mesures ! Bref, LE film de la maturité artistique pour un réalisateur à peine quarantenaire et à la carrière (enfin) prometteuse ^^

ABRACADABRA ! ^0^

lundi 29 juillet 2013

TOP WIIIZZZ 2 ! LE PODCAST !



CLIQUES SUR LE DISCO-LIEN ICI PRÉSENT
POUR TÉLÉCHARGER TON PODCAST QU'IL EST TOP WIZZZZ BIEN !


(avec l'aimable autorisation des ayants droits qu'ils sont bien ) Et bonne écoute ^^

dimanche 28 juillet 2013

TOP WIZZZZ !!!! (Lisez avec la voix du DJ NRJ Eighties, ça passe super bien ^^)




Bon je me doutes que 99,99% d’entre vous ne seront pas disponibles à l'écoute à ce moment là, mais bon, on sait jamais ^^. Et de toutes façons, je mettrais en ligne l'émission sur mon blog après diffusion (et en espérant que je dis pas pas trop de bêtises !)

samedi 27 juillet 2013

VA WALLPAPER UN KARA SUR TON SMARTPHONE ^0^



"L'application Android 365 Pinups et le site 365pinups.com vous permettent de découvrir chaque jour l'une des 365 Pin Ups réalisées par un illustrateur ou un dessinateur de BD."
Et aujourd'hui, c'est mon tour ! (merci à Gabi pour l'info ^^)
 



vendredi 26 juillet 2013

RYUTARO NAKAMURA : 1955-2013



Moins célèbre pour le grand public animé-fan que ses collègues récemment décédés tel que SHINGO ARAKI ou SATOSHI KON, RYUTARO NAKAMURA a pourtant marqué de son empreinte l'histoire même de l'animation nippone, voire mondiale. Vétéran dans son domaine en étant animateur sur LADY OSCAR ou encore REMI SANS FAMILLE, il marqua surtout les esprits par la réalisation de son chef d'oeuvre : SERIAL EXPERIMENTS LAIN ! Une série TV révolutionnaire et visionnaire pour son époque (1998), préfigurant et surpassant sans effort les MATRIX et consors débarquant quelques années plus tard dans les cinémas du monde entier. Une œuvre qui "dérouta" par une ambiance cohérente de bout en bout, sans les ruptures de ton parfois trop décalées et dénoncées dans certaines séries made in Japan. Un chef-d’œuvre qui nous offrit de façon ludique et accessible un propos complexe, passionnant, adulte et émouvant, sur un monde informatisé à l'extrême et qui aujourd'hui nous semble si familier, le tout soutenu par un ambiance musicale envoûtante, et un générique devenu culte à sa première écoute...
SERIAL EXPERIMENTS LAIN, c'était aussi un trio gagnant avec le character designer culte ABE YOSHITOSHI, et le producteur déjanté et barré CHIAKI KONAKA. Deux hommes que j'ai eu la chance de rencontrer lors de leurs première venue en France (avec MURATA RANGE). Discuter technique Photoshop dans un Kebab de la Villette, avec à sa table ABE et MURATA, assister à une conférence de presse avec CHIAKI KONAKA cosplayé en samuraï pour le fun, cela fait parti des souvenirs qui marquent un jeunot qui à l'époque débutait à peine dans le milieu de la BD !
Bien sûr, l’œuvre de RYUTARO NAKUMARA ne se résume pas qu'à cette œuvre phare de l'animation, il réalisa également le très apprécié L'ODYSSE DE KINO, la série TV de SAKURA WARS, et fut même animateur sur le film SPACE ADVENTURE COBRA.
Inutile de s'épancher plus longuement sur les causes de son décès, évoquons très brièvement une "longue maladie" comme l'on dit pudiquement, pour nous souvenir avant tout de l’œuvre d'un (trop ?) "discret géant"...

Merci Monsieur RYUTARO NAKAMURA,
"see you on the Wired"...

mardi 23 juillet 2013

A PROPOS DE LA GUERRIERE INNOCENTE...


Certains se posent peut-être la question de
la raréfaction des previews de ma prochaine BD :
LA GUERRIÈRE INNOCENTE, vol 2 - LA PALAIS DE L'OUBLI
Ne vous inquiétez pas, tout va bien ^0^


En effet, dans ce second volume, de très nombreuses révélations vous seront servies, et actuellement, je suis en train de les dessiner ! Il m'est donc actuellement compliqué de vous sélectionner ne serait-ce que quelques cases par -ci par-là, sans vous spoiler un de ces nombreux rebondissements. De même, j'aimerais aussi vous garder la surprise pour certains très gros décors sur lesquels je suis en train de travailler ^0^
Néanmoins, comptez sur moi pour vous concocter quelques avant premières et "work in progress" d'ici la parution début 2014 de ce second volume, riche donc en révélations, mais aussi en scènes d'action bien plus dantesques dans le précédent tome ^0^

A suivre !

dimanche 21 juillet 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : VOIR PACIFIC RIM... AVEC UN T-SHIRT EVANGELION !



Fanboy Attittude in max power ! Avec mon t-shirt revendicatif (second degré inside), je suis donc allé voir ce film "fantasme filmique" qui à fai chavirer le coeur de Kojima (Metal Gear Solid), jusqu'à le faire tweeter que tous les fanboys manquant ce film n'étaient pas digne d'en êtres.. des fanboys (donc ^^) ! Eut-il raisons de s'enflammer tel un Goku  blond platine ? OUI !

Pas facile de parler d'un film inspirant une bonne partie des geeks mondiaux à étaler leurs sentiments sur Facebook, les blogs, les forums, etc... On connait tous (en gros) l'histoire : Des monstres géants surgissant d'une dimension parallèle située dans le Pacifique, attaquent les humains. Pour combattre des monstres, les humains montrent qu'il peuvent en avoir des plus gros... des monstres ! Mécaniques, nucléaires, colorés, ils sont le dernier espoirs des effets spé.... euh de l'humanité !

Bon rentrons dans l'immeuble... enfin, le vif du sujet se résumant ainsi:
ILM : "Vous les Japonais, vous avez des idées, nous les ricains, ont à le pognon et les compétences techniques pour les mettre en forme en live ! Seulement à quelques centaines de millions de dollars le film, on va vous faire un truc consensuel pour que le grand public puisse adhérer aussi ! Le dernier gars qui à tenté un film 100% geek, c'était Snyder avec son SUCKER PUNCH, et il à été puni pour son échec financier, et envoyé au bagne à bosser avec le très surestimé Nolan !"
Mais avec un film à véritable enjeu international, entre les inspirations nippones et les banquiers américains, surgit le mexicain Guillermo del Toro brandissant son CV (HellBoy en tête de liste) pour dire aux financiers US : "Je PEUX le faire ! MAIS, avec juste ce qu'il faut de consensuel pour la ménagère,  et pas mal de geekttude pour le fanboy qu'on évitera de prendre pour un couillon !"

Le résultat ? Une belle réussite qui évite déjà l'écueil du film patriotique énervant. Pas un seul drapeau américain (enfin si un pin's sur une poitrine pendant 3 minutes ^^), mais des gens de toutes nations qui montrent bien l'enjeu INTERnationnale de la menace. Une base se situant à Hong Kong, et donc rempli d'écritures chinoises donnant l'impression de voir une base de "dessin animé" mais en live. Certains décors sont à ce propos de vraies réussites de design (mention pour la chambre du chef de la base, possédant des bassins d'eau façon base de James Bond 60's. Ca sert à rien, mais c'est très joli !). L'esthétique propre aux œuvres fantastiques de Del Toro est présent avec son gothisme saupoudré de bricolages foutraques et organiques, mais aussi dans une mise en scène qui met en avant quelques plans gags où clins d'oeil qui n'appartiennent qu'à lui. Si on peut pester sur un mécha design robotique d'un autre âge (genre des Gundams des années 70), dans le feu de l'action, cela passe très bien au final et bien entendu, les effets spéciaux, mélange de maquettes et de 3D (OUI, des maquettes !) aident énormément. Car si Del Toro aime les effets numériques, dés qu'il peut casser de la maquette où construire un vrai décor en dur, il le fait ! Les cabines de pilotages des robots sont ainsi construites avec même leur système "d'exosquelettes" fonctionnel ! Bref, PACIFIC RIM est "tangible".

Au nombre des défauts, on pourra regretter que le film souffre du syndrome que je nomme "Gi-Joe" (oui j'aime ce film et je vous embête ! ^0^), c'est à dire une construction en plusieurs scènes d'action dont celle du milieu du film restera la plus mémorable et épique, et une scène de fin certes réussie... mmmaaaaiiiiis.... quand on sort de la salle, c'est tout de même la scène du milieu qui reste le plus en mémoire (idem dans Gi-Joe donc : La scène finale, sympa mais bon, la scène de la course poursuite à Paris, WOW!). Ensuite, l'avantage de ne pas avoir de vedettes permet de se focaliser sur l'histoire et le fait que l'on puisse "trembler" pour des acteurs sacrifiables à tous moments. Mais hélas, niveau originalité on repassera. Non, c'est n'est pas mauvais, c'est juste classique mais bien mené avec son lot de personnages traumatisés mais vaillants, de héros anonymes, et parfois hélas quelques "révélations" que le spectateur devinera bien avant que le film ne lui serves, mais trop tard !
Del Toro oblige, il parvient à nous caser tout de même quelques personnages secondaires plutôt bien rigolos et badass comme le trafiquant d'organes de monstres joué par un Ron Perlmann cabotinant à mort. Les scientifiques de la base, tous plus tarés les uns que les autres et qui auront droit à leurs GROS morceaux de bravoure bien sympa et déjantés !

Au final, PACIFIC RIM, c'est un film grand public certes, mais juste ce qu'il faut pour satisfaire aussi bien les geeks que la famille "lambda". Un numéro d'équilibriste bien fichu, visuellement TRES généreux, et dont espère que cette fois, la récompense au box office sera au rendez-vous pour un cinéaste qui n'hésite pas à prendre des risques tout en restant fidèle lui-même et accessible. Un funambule du cinéma en somme...

mardi 16 juillet 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : GATCHAMAN CROWDS - Episode 1



GATCHAMAN, plus connu en France sous le titre occidentalisé de LA FORCE G (avis aux quarantenaires ^^) revient dans un remake pop acidulé apparemment destiné... au moins de 10 ans (et je suis large) !
Dés mon plus jeune âge (disons les années 80), j'avais compris un truc assez rigolo en comparant les dessin animés américains et nippons : Les occidentaux (enfin surtout certains cartoonistes made in USA) confondent culcul et mignon. Mignon c'est être... mignon, choupi, adorable, cute, etc... Mais cul cul, c'est rabaisser le mignon pour en faire une gimauve énervante et pas drôle, et prenant son audience potentielle pour des neuneus. Il semble hélas que ce remake de la célèbre franchise GATCHAMAN ai décidé de "s'occidentaliser" jusqu'à la caricature : Héroïne nunuche, confondant Moe attitude et tête à claques, ayant un QI d'huître, surjouant chacune de ses répliques en espérant faire vasciller le spectateur otaku qui trouvera bien mieux ailleurs... et surtout en moins stupide et irritant ! Musique dico/pop rétro seventies durant les phases d'action, un scénario qui pour un premier épisode se résume à : "Méchants très méchants doivent être punis par gentils très gentils". On enrobe le tout d'un character design au mieux "concept", au pire "râté et à côté de la plaque". Où quand on essaye de faire de l'originalité pour de l'originalité (cf SAINT SEIYA OMEGA pour les plus masos d'entre vous ^0^).
Tout est-il à jeter dans ce remake ? Non heureusement : les décors sont plutôt originaux et recherchés (presque du niveau de la licence BAKEMONOGATARI), les armures de combats en 3D des héros sont techniquement bien foutues, et leur animation dynamique. Hormis la musique pop disco pro-Magical Girl asséné à chaque métmorphose, la BGM est de bonne facture aussi, avec un sens réussi de l'épique.
Est-ce que ces bonnes idées réussissent-elles à rattraper un produit apparemment calibré pour choper un (très) jeune public ? Ayant 4 fois l'âge de l'audience ciblé, je prends mon joker, et passe mon tour pour les prochains épisodes (tout en mettant une option pour l'achat de la BGM tout de même...). Alors certes on peut dire qu'une série peut évoluer du tout au tout (cf MAHOROMATIC saison 2 qui démarre comme un TEX AVERY like pour finir en tragédie génocidaire). Mais à notre époque hélas, la sur-offre en matière de séries TV animées nippones fait que le spectateur doit être convaincu (où du moins intrigué) dés un premier épisode, sinon... Tant pis...

lundi 15 juillet 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : KAMISAMA NO INAI NICHIYOUBI - Episode 1



"Joliment glauque" sont les premiers mots qui vous viennent à l'esprit pour cette nouvelle série TV dont le décalage "mignon/malsain" fonctionne sur le même modèle que le célèbre ELFEN LIED (le gore en moins, le malaise en plus)
Dans un monde post apocalyptique aux couleurs chatoyantes, où les fleurs des champs s'épanouissent sous un soleil radieux.... La mort n'existe plus ! Dieu à déclaré peu avant que l'homme étant un échec, il l'abandonne et ne lui accorde plus la mort que par l'intermédiaire des "Fossoyeurs". Des gardiens de cimetière en quelques sortes, seuls capables de vous donner le repos de l'âme en enterrant le zombie que vous deviendrez inévitablement. Toute mignonne, la petite Ai du haut de ses douze ans, est la fossoyeuse d'un charmant village. "Ouf, j'ai fini de creuser les 47 trous pour tous les villageois... Que vais-je faire demain ?"
Et là encore, on est dans l'optimisme, la joie de "vivre", il faut attendre l'arrivé d'un étrange personnage en fin d'épisode pour que tout le scénario évoqué plus haut se retrouve remis en question ! Où l'art de faire un cliffhanger 100% efficace qui vous décroche la mâchoire, façon Usual Suspect (en gros on vous ballade pendant 20 minutes pour vous asséner une révélation finale qui vous mets KO - Et ce n'est que le premier épisode !).
Graphiquement, le titre aligne un chara design académique mais très soigné et détaillé, soutenu par de superbes couleurs ocres et "chaleureuses". Une ambiance champêtre presque surréaliste en constant décalage avec un scénario qui annonce un road movie passionnant !
Sans doutes une des meilleures surprises de cette année, en espérant que la suite soit aussi haletante que cette introduction très réussie !

mercredi 10 juillet 2013

LES MYSTERIEUSES CITES D'OR : LES SECRETS D'UNE SAGAE MYTHIQUE


 
Dans le cadre de l'édition du artbook français de la série TV mythique des Cités d'Or, un certain nombre d'illustrateurs ont étés invités à donner leur vision de cette oeuvre culte ^0^. Malgré un emploi du temps chargé (début 2013), je ne pouvais râter cette occasion (en or ^^) de rendre un bel hommage, et ce, malgré mes modestes aptitudes à me confronter à un tel monument. Je me suis donc concentré à donner une vision un peu plus "mature" et "noire" de mes personnages fétiches, tout en gardant l'esprit de la série originale (et en accord avec les créateurs qui m'ont guidés, merci à eux), et enfin en mixant le style original du character design avec mon style "pro-manga" actuel. Le résultat est un ensemble de personnages donc les yeux "franco-belges" ont étés remplacé par des yeux plus "animation" avec des attributions de couleurs à chacun. Un choix rigolo à faire pour chacun d'entre eux ^^


Concernant enfin le livre en lui-même, c'est un véritable artbook contenant un nombre conséquent de croquis originaux (dont certains que je n'avais jamais vu !), des anecdotes sur la réalisation de l’œuvre,  son exploitation à travers les années, le contexte historique, etc... Bref, une mine... d'or ^^ pour tous fans recherchant le livre ultime de chevet pour sa série fétiche et qui marqua l'histoire même de la télévision française !

mardi 9 juillet 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : STELLA JOGAKUIN TOUTOUKA C3-BU - Episode 1




Après GIRLS UND PANZER,
voici une nouvelle série TV sur
le thème MOE ARMY ^^

En gros, on associe un monde ultra choupi/choupi/kawaï/kikolol avec un monde guerrier (mais pas forcément pro-militariste) : tank, mitrailleuse, uniforme, etc.... Le but est de créer un univers en constant décalage avec son propos. Dans GIRLS UND PANZER, de jeunes lycéennes participent à des compétitions de sport incluant... des tanks, donc ! Amitié, courage, entraide, respect, honneur, et bien sur, aucunes idéologies militaristes/politique ne vient troubler ce qui est avant tout une ode à la compétition dans le respect de l'adversaire, tout en proposant un contexte "over the top" assumé !

La jeune Yura Yamato arrive donc dans une nouvelle école ultra chic et rose bonbon, afin de démarrer une nouvelle vie et surtout, pour guérir sa timidité maladive ! Elle sera bien malgré elle, recrutée par le club d'air soft composée de filles folle-dingues et revendiquant haut et fort leurs différences par rapport à la vision "sage" que la bonne société se fait des jeunes filles bien éduquées !
Produit par GAINAX (EVANGELION, NADIA, etc...), voici un premier épisode qui annonce une série plaisante, et surtout rythmé ! Avec son combo:  lycéennes + gros guns, la série nous offre un character design rond et mignon mais sans fan-service (en gros, pas de pantyshot, juste du Moe de base, avec peut-être un poil de Shoujo Ai à venir), soutenu par une animation tout à fait honorable (surtout dans l'acting) et prenant bien entendu son envol lors des scènes d'action plutôt bien foutues et prenantes. Les décors jouent aussi la carte du décalage : si les décors de l'école sont rose bonbon et acidulés dans leurs couleurs, les terrains d'air soft ont un rendu beaucoup plus réaliste, presque sale et boueux ! Ajoutez à cela une bonne petite musique jazzy/pop pour accompagner les phases de combat et on obtient un premier épisode très sympathique, qui à défaut d'être original, nous propose un contexte fun et rigolo, et prometteur en combats homériques dans le genre !

UPDATE 11 oct. 2013 - Quelle déception.. J'ai laissé tomber au bout de 7-8 épisodes. Après un virage très intéressant par le fantastique dans l'épisode 4, la série s'embourbe rapidement dans des clichés et une évolution des personnages pas franchement intéressante. Non pas que cela devienne mauvais. C'est juste que la série devient très vite anecdotique. Ni désagréable, ni agréable, elle se noie finalement dans la masse, où surnage déjà avec difficultés des oeuvres de bien meilleure qualité me concernant. Quel dommage pour Gainax...

lundi 8 juillet 2013

JAPAN EXPO : LES PETITS BONHEURS, CE SONT LES AUTRES ^0^


(Copié-collé de mes impressions de
l'après japan Expo 2013 via mon Facebook)

Étonnant comme les comptes rendus fleurissent bon sur mon fil d'actualité Facebook ^^
Personnellement, je ne reviendrais pas sur le cosplay, les invités, les activités, la chaleur, la foule, etc.... D'autres l'ont fait avant moi et en bien mieux. Je préfère juste revenir sur ce qui m'a marqué personnellement : les Autres.

Plus le temps passe (OK : plus je vieillis ^^), plus je me rends compte que ce que je cherche dans ce genre de salon, ce sont les rencontres. Alors oui, il y à les boutiques, les fanzines, le cosplay, etc.... Les boutiques ? Tout est dispo sur le net depuis un bail ! Les fanzines ? Bien que j'apprécie l'essor de ce milieu en France, je n'ai hélas pas le temps de tous les découvrir (et là encore, le net est là ^^)! Le Cosplay ? Je préfère organiser des shootings privés dans des lieux appropriés. Et pour les photos, il y à encore et encore le net pour ça.
Que reste t'il alors ? Les rencontres donc !

Ceux que je ne côtoie que via facebook, que je ne vois qu'une fois par an car habitant loin de chez moi, et qu'on retrouve avec plaisir dans ce genre de salon. Bref, de la convivialité à l'état pur pour le plein de bon souvenirs, de rigolades, d'échanges persos et pros, de conseils, d'anecdotes, etc... C'est aujourd'hui ce qui compte plus plus pour moi. Croiser quelques charmantes cosplayeuses pour leur donner ma carte de photographe (a)mateur pour une éventuelle séance photo à venir, rencontrer un auteur de manga que l'on kiffe (Keito Toume : Spice ans Wolf) sans lui demander forcément un dessin où une signature : juste une petite conversation avec un grand sourire communicatif. Diner avec des collègues, des copains, des inconnus. Papoter dans le RER avec des fans croisés par hasard sur le quai d'un train de banlieue (oui, quand on croise un groupe de Sailor Moon sur un quai de banlieue en juillet, y'à 99% de chances que celui-ci soit en route pour JE ^^). Évoquer la situation du business de la BD et du manga en France avec des éditeurs, des directeurs éditoriaux, des collègues auteurs, sans hurler au loup, mais simplement autour d'un verre en backstage. Emmener un copain chez soi le dimanche pour se mater un bon blockbuster (Olympus has Fallen) après une bonne douche (séparés hein ! on se calmes les grivois au fond !).
 
Bref, des souvenirs, plein de souvenirs, encore des souvenirs !

(PS : Merci encore à toute l'équipe du Groupe Delcourt pour leur accueil et leur disponibilité)