mardi 10 avril 2018

KARA ET LES CLICHÉS DU MANGASSS'



En janvier 2016, j'ai participé au débat de Mangacast
sur "L'animation Nippone, c'était mieux avant ?"
Pour cette fois, on mélange humour et faits éprouvés
pour une émission plus relax ! Bonne écoute !



lundi 9 avril 2018

NOLIFE TV - REAL LIFE



En ce dimanche 8 avril 2018, NOLIFE a officiellement cessé d'émettre.

Un de mes copains m'a dit qu'il faudrait un miracle pour sauver cette chaîne. Je lui ai répondu que le miracle était que celle-ci avait déjà perduré pendant 11 années !
Et ça déjà c'est une sacrée performance.

Alors bien sûr,  on peut refaire le film des millions de fois, car avec des "si" on peut recréer le monde.
La messe est dîtes, ce qui reste est un chouette souvenir, et au pays des grandes gueules moralisatrices, des messieurs "Jesaistout" et autres "Ilsauraientdut" l'essentiel est ce qui suit : La différence entre Alex, Seb et ces fameux "autres", c'est que nos deux compères L'ONT FAIT, et pas ces fameux autres.
Ces autres qui reviendront à la charge en disant "maisjustementensuivantmesconseilsilsauraientput".
Stop. Vous en savez rien. Vous ne l'avez pas fait. C'est tout. Point final.

Il y a bien 20 ans, un copain m'avait dit que tout phénomène culturel qui prends de l'ampleur est obligatoirement récupéré par de grands groupes financiers. Et pas forcément pour le pervertir, ne soyons pas manichéen. Mais pour faire exploser et démocratiser un phénomène, il faut les moyens médiatiques et financiers qui vont avec.
Nolife fut un précurseur à  coup sur. Bien avant l'explosion de Youtube, la chaîne a proposé du contenu "geek", où encore du "Let's Play" aujourd'hui répandu sur la toile. Ils ont tentés de démocratiser la scène musicale nippone. J'avoue ne pas du tout y avoir été sensible (à part pour quelques rares titres, et un coup de coeur pour le groupe World Order). Ils ont parlés du jeu vidéo et de la pop culture avec un sérieux méticuleux, lancés nombres de productions "amateures" devenues cultes et référentielles dans le PAF (Noob, Le Visiteur du Futur et surtout Flander's Company).
Mais les précurseurs ne sont pas forcément les rois de demain.
Faut-il croire alors que les petits sont destinés à être bouffés par les grands ? Oui et non, car après tout, Ankama et autres Ki-oon sont là pour prouver que ces mêmes petits peuvent devenir des grands, voir même des géants ! Donc certains n'y arrivent pas, mais d'autres oui !

Alors point final, réellement ?
Pas sûr. La chaîne est morte, mais pas son équipe.
Qui sait ou on la retrouvera dans un prochain futur ?
La fin, c'est aussi un nouveau début.

Alors je ne dit PAS ADIEU à l'équipe de NOLIFE, mais À UNE PROCHAINE !



-->

COQUINES DEDICACES !


Pour le salon de VERNON 2018, on sent que le printemps
réchauffa les coeurs... mais aussi les esprits !
Explosion de mon record personnel de BOOBS dessinés
en une seule séance de dédicaces !
Profitez, c'est cadeau ^^



 

 


jeudi 5 avril 2018

ISAO TAKAHATA : 1935 - 2018



Lorsque l'on apprends un tel évènement, et que l'on connait l'intérêt de ce réalisateur pour la langue française... le mot de Cambronne vient immédiatement à l'esprit.
Le temps passe et nos idoles trépassent. Nous le savons tous, et ils restent alors leurs œuvres : Le Tombeau des Lucioles ou encore Le Conte de la Princesse Kaguya.
J'ai eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises un homme simple et courtois, aimant discuter avec ses fans, assis au coin d'un sofa devant une salle de cinéma. Un homme simple au talent immense qui m'a fasciné avec Omoïde Poro Poro, qui m'a fait frissonné avec Gôshu Le Violoncelliste, qui m'a fait rire avec Pompoko.
Avec Hayao Miyazaki, il était le chantre de la reconnaissance (trop tardive) de l'animation nippone en France. De la trempe et de l'influence d'un Osamu Tezuka, un artiste trop rare et précieux, un expérimentateur dans les formes et le fond.
Si Hayao est le faiseur des blockbusters de Ghibli, lui était l'auteur indé, l'inclassable, celui qui se renouvelait sans cesse, et dont on ne pouvait deviner le prochain coup de poker cinématographique. Ghibli lui a donné les moyens de ses ambitions pour nous toucher, nous émouvoir, nous interroger, nous changer.
Merci Monsieur Takahata, merci au gaucher que je suis de m'avoir fait sourire aux aventures, aux efforts d'un artiste musicien portant un surnom synonyme également de maladresse mais aussi de sincérité (Goshû = Gauche).
j'ai dans la tête désormais cette petite mélodie à la flûte du Tombeau des Lucioles pour vous souhaiter bonne route...


dimanche 1 avril 2018