lundi 30 décembre 2013

BONNES FÊTES DE FIN D'ANNEE !


ET BONNE ANNÉE 2014 ! ^0^

Pour l'occasion, voici un nouvel essai de peinture numérique.
J'ai pus tester pas mal de méthode pour
les cheveux, la peau, la fourrure, etc...
Il y à encore pas mal de progrès à faire
mais cela viendra au fur et à mesure.
C'est ça qui est sympa dans le dessin :
on apprends à tous âges (dont le miens ^___^;)


jeudi 26 décembre 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : ARPEGGIO OF BLUE STEEL - Ep. 1 à 12 (complet)


Entre l'image de synthèse et l'animation nippone,
c'est une histoire d'amour compliquée !

En effet, au début des années 80, les premières images 3D à êtres incrustées dans une animation 2D classique se trouvent dans des longs métrages japonais (Golgo 13, Lensman). Mais cette petite révolution restera sans suite et dans les années 90, ce sont les américains qui passeront maîtres en la matière. Les raisons sont multiples, mais l'une des principales étant essentiellement financière. En effet, la 3D (de qualité) est bien plus onéreuse que l'animation traditionnelle. Du moins jusques ici, car différentes méthodes actuelles permettent de produire de la 3D stylisée (En cel shading  - de la 3D en rendu "dessin à la main") pour des coûts enfin raisonnables.
Si un WALL-E coûte 150 millions de dollars à produire, seuls 10 "petits" millions suffisent pour un film 3D d'Appelseed. Certes la technique est très perfectible, mais le scénario, le souffle épique de la mise en scène, la direction artisque, compensent le manque d'argent. Sa suite, Deus Ex-Machina perfectionnera le rendu visuel pour quelques millions de plus (malgré un scénario à la ramasse, hélas...).
Si au cinéma la 3D nippone semble enfin s'épanouir, le milieu télévisuel reste le parent pauvre de cette technique... jusqu'à ARPEGGIO OF BLUE STEEL ! 12 épisodes de qualité constante, alternant scènes d'action grandioses, suspense, et une direction artistique "simple" mais cohérente de bout en bout.
Dans un futur proche, les différents continents sont isolés les uns des autres par un brouillard surgit de nulle part. D'étranges entités prennent l'apparence de jeunes filles contrôlant de surpuissants navires de guerre ! L'une d'elle, Iona, se range du côté des humains en se mettant sous les ordres de Gunzo, un jeune officier de la marine nippone. Ensemble, ils ne vont pas forcément combattre le "brouillard", mais tenter de construire une paix durable entre les humains et ces étranges "armes" pourvues de conscience..

Adapté d'un manga au design nettement plus rondouillard, Arpeggio of Blue Steel est une très belle réussite. L'animation des personnages est parfois très souple, limite cartoonesque selon les situations, et les scènes de batailles navales sont littéralement apocalyptiques ! Techniquement, et pour peu qu'on accroche à sa direction artistique, cette série est une totale réussite ! Les scènes d'action ne sont pas en reste et le génie tactique de Gunzo clouera plus d'une fois le spectateur à son siège. Rajoutons à cela une galerie de personnages plutôt haut en couleurs, dont les "armes conscientes" font partie également.
Seul regret me concernant, le scénario du manga est nettement plus évolué et complet que son homologue animé. L'ensemble reste néanmoins cohérent mais il y avait matière à créer une bien plus longue saga ! Néanmoins, "l'exploit" de tenir enfin entre ses mains la première série TV nippone 3D enfin techniquement au point, est déjà une sacré victoire en soi, et augure du meilleur à venir pour l'imagerie 3D télévisuelle japonaise... En commençant par une seconde saison de Blue Steel ? ^0^


mardi 3 décembre 2013

UNE PASSION NON PARTAGEE, N’EST PAS UNE PASSION !


Une crise de la quarantaine et un an plus tard, voici de nouveau mon petit post annuel sur ma vie personnelle. La crise ici mentionnée peut alors revêtir plusieurs aspects : bilan de vie, de carrière, remise en question de ses convictions, interrogations sur son avenir, etc…
Pour ma part, c’est ma collectionnite aigüe qui en prend un coup ! Comme dit la chanson de Souchon : « on nous fait croire que le bonheur, c’est d’avoir ». Eh bien je dois avouer que depuis que j’ai déménagé récemment dans un appartement deux fois plus grand que le précédent, je me suis posé cette simple question : « deux fois plus grand…. pour deux fois plus de bordel ?» Après tout, même si je reste un passionné de BD, mangas et artbooks, comme beaucoup à un certain moment de la vie, je me pose la question de la finalité de cette passion. Comme l’indique le titre de ce post : si je ne peux partager la joie de ma passion, sa saveur est bien fade ! Aller au cinéma seul ? Jamais de la vie ! Ne pas parler de mes coups de cœur sur Facebook ou les forums ? Autant me priver de clavier !
C’est alors que me revient cette phrase prononcée par le réalisateur Jean Jacques Beineix, il y a près de vingt, lors de la sortie vidéo de son documentaire sur l’otakisme au Japon : « A un moment, la passion ou la collection, ne se suffit plus à elle-même. Soit on l’abandonne, soit on passe à l’étape suivante : la réalisation ».
Et je l’ai fait en devenant auteur de BD, illustrateur, et même animateur d’ateliers pour des enfants que je n’ai pas personnellement, mais que j’essaye de guider avec sincérité au delà du coup de crayon à maîtriser. J’essaye ainsi de leur apprendre à apprécier la simple joie de créer, sans les mettre en concurrence, tout en leur apprenant des valeurs qui me sont chères (entraide, ouverture d’esprit, curiosité, etc).

Ainsi, cette soif est encore là, intacte, et je dirai même que je n’ai jamais eu autant la gorge sèche de ma vie ! Grâce à la technologie actuelle et aux moyens de communication à notre disposition, créer un œuvre n’a jamais été aussi accessible ! Alors plutôt que d’investir dans des bouquins qui resteront la plupart du temps au fonds d’un placard, je préfère investir dans du matériel photo par exemple. A mon humble niveau bien entendu : j’acquiers un trépied, un réflecteur, etc… Je rêve aussi d’upgrader mon vieil ordinateur pour que celui-ci me permette d’aller encore plus loin dans la réalisation de mes projets. J’explore de plus en plus les méandres d’internet à la recherche de nouvelles sources d’inspiration. Et là encore, je partage allègrement mes découvertes avec mes contacts de Facebook. J’apprends encore à mon âge de nouvelles techniques de mise en couleurs, j’expérimente, et j’essaye encore et encore de retrouver cette petite étincelle dans mon œil de grand gamin surexcité.  

Bref : ma passion ne s’est pas éteinte, elle s’est transformée !
Et j’espère encore partager avec vous à l’avenir,
cette insatiable soif de création.

Et pour conclure sur une note un peu plus
humoristique, je vous offre la vidéo que
j’inflige depuis si longtemps à tous ceux
à qui je souhaite un bon anniversaire
sur Facebook, parce que y’a pas de raisons ! ^0^


dimanche 1 décembre 2013

TOO FAST AND FURIOUS !



-Mon premier est un polar sympathique
-Mon second est un clip vidéo qui donna sa réputation à la saga (et accessoirement le plus mauvais de la franchise ^^; )
-Mon troisième est une embardée intéressante dans l'univers du drift nippon.
-Mon quatrième est un retour aux sources sympathique mais un peu bancal.
-Mon cinquième est considéré à juste titre comme le meilleur de la série, même par ses détracteurs ! spectaculaire et jouissif !
-Et mon sixième est un "What The Fuck Movie" pété de thunes et improbable, quintessence du plaisir coupable nawak, mais assumé.

Une franchise que personne n'attendait au tournant, prédisant une sortie de route dés le premier opus. Avec des recettes toujours plus importantes d'un opus à l'autre (un cas quasi unique dans l'histoire du cinéma), la saga FAST AND FURIOUS est orpheline de son acteur vedette : Paul Walker.
Mort dans un accident de voiture, on pourrait sourire ironiquement au clin d’œil du destin... Mais non, il n'était que le passager de son cercueil d'acier roulant. Les plus pragmatiques réfléchissent déjà sur le devenir des films 7-8 et 9 prévus de longue date ("les cimetières sont remplis de gens irremplaçables" comme dit cyniquement l'adage), les simples fans comme moi se souviendront avec nostalgie d'un acteur jouant dans une des franchises d'action les plus funs, inattendues et surtout mésestimés de cette dernière décennie.
Une fin à la James Dean qui contribuera peut-être à une légende à venir... Mais le romantisme au cinéma est rarement beau dans la vie réelle, et la mort toujours horrible.
"Bonne route, l'artiste"