mardi 11 août 2009

GI-JOE - LE FILM QU'IL EST BIEN AVEC DU POP CORN !



Tout est dans le titre ^0^
Après tout, si un blog sert aussi à raconter sa vie, pourquoi alors ne pas parler aussi de mes aventures de spectateurs de salles obscures ?
Après la déception PREDICTION d'Alex Proyas (un film qui ne montre rien, ne démontre rien, ne ressent rien, bref qui ne sert à rien...), la blague TERMINATOR 4 de McG (un téléfilm de luxe qui fait encore rire les cascadeurs de ALERTE COBRA ! ^^), j'avoue être passé à côté de TRANSFORMERS 2. Il me restait donc comme blockbuster de l'été le GI-JOE de Stephen Sommers.



Tout d'abords, il y à deux façons de regarder ce film :
l'une est de le conspuer, de se navrer de son scénario, de son bourinisme primaire, de son manque de philosophie, de réflexion sur l'armement, la politique occidentale internationale, le cassoulet froid, etc... L'autre est de le prendre pour ce qu'il est : un divertissement axé uniquement sur le fun, bourré d'effets spéciaux tapageurs, et de scènes d'action (interminables !).

Soyons clair, ce post n'est pas là pour lancer un énième débat stérile sur ce que doit être le "bon" cinéma tel qu'imaginé dans la tête de certains bien-pansants. Il n'est pas question non plus de rabaisser ce film sous prétexte qu'il ne faut rien attendre "de compliqué" d'une oeuvre adaptant une ligne de jouets au cinéma ! Ce post est là avant tout pour vous faire partager ce sentiment brut d'un spectateur lambda ayant vu un film d'action avec un bande de potes un samedi après-midi...
Ni plus... ni moins...

Et pour clore définitivement ce débat qui n'a pas commencé, je citerais le journaliste David Brami du site dvdrama, à propos du film Wanted. Un autre film dans la même veine fun et décomplexée de GI-JOE :
"Wanted fera à n'en pas douter le plaisir de ceux qui comprennent que malgré son formidable théâtre d'expérimentation, de peinture et de revendication, le cinéma c'est aussi un spectacle, et que chaque image n'est pas forcément faite pour être prise au sérieux, mais à vivre parfois comme une explosion viscérale des sens."

Are you ready ? ^^



HISTOIRE :
Des montagnes de l'Asie centrale aux déserts d'Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l'équipe d'élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d'armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos...
Résumé - Allociné.fr



CHRONIQUE :

ÉPUISANT ! C'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit en sortant de la salle de cinéma ! Presque deux heures d'action non-stop entrecoupées par de rares séquences de dialogues (intéressants !). Deux heures de pur fun pour cette adaptation réussie d'une célèbre ligne de soldats jouets de chez Hasbro. Autant le dire de suite, Gi-JOE est un blockbuster réussi dans son genre (assumé).
Tout d'abords, chaque personnage à une personnalité propre et franchement charismatique. Même le héros que l'on avait peur de trouver dans un rôle de bellâtre creux à une petite histoire sympathique qui le rend "attachant". La bonne idée de l'histoire du film est de ménager une ralation étoite entre chacun de ses protagonistes pour immerger un peu plus émotionnellement le spectateur (les frères qui se combattent, la fiancée abandonnée, le side kick pas énervant pour une fois, etc...).



Venons-en au clou du spectacle, ce pour quoi j'ai claqué 11 euros de ticket de cinéma (merci Paris ^^): les scènes d'action. Ne cédant qu'assez peu à l'horrible mode "Djeunz" de la caméra parkinsonnienne (vous savez, la caméra à l'épaule qui gigote en faisant des gros plans et qui vous incite à DEVINER une scène d'action plutôt que de la VOIR tout simplement), la mise en scène de S. Sommers reste au final parfaitement lisible et académique. Les cadres sont bien composés et bien entendu, comme le suggère la bande annonce, la quintescence de cette maîtrise scénique explose littérallement dans la fameuse course poursuite parisienne moult fois montrées dans les diverses bandes annonces. Disons-le clairement, il s'agit de LA scène d'action du film. Non seulement le Paris reconstitué en partie à Budapest est au final très crédible, mais en plus les idées de chorégraphies entre les voitures volant dans tous les sens explosent littérallement à l'écran ! Une scène culte qui fera le bonheur de vos platines DVD et Blue-ray à coup sur !

Venons-en hélas à la partie qui peut fâcher : les effets spéciaux. Ceux-ci sont d'une qualité très inégale d'un plan à l'autre. D'un photo-réalisme saisissant, on passe parfois à une cinématique PS2 (les pixels enmoins). GI-JOE souffre t'il alors du même problème que la MOMIE 2, du même réalisateur? Rappellons que pour ce film, les FX n'ont jamais pus êtres tous finalisés à temps, d'où un résultat final plus que bancal. Heureusement, il n'en est rien dans GiI-JOE mais tout de même, certains plans semblent dater d'une bonne dizaine d'années en arrière parfois. Rien de bien gênant par rapport à la qualité globale du film mais quand même...

Il se peut alors que comme pour LES CHRONIQUES DE RIDDICK (Quelle crise de rire ce nanar ! ^0^), X-MEN 3 (pas vu) où encore LE TRANSPORTEUR 2 (un très bon pilote de série TV !), certains FX soient refait pour la sortie vidéo. Wait and see donc...



Comme vous avez pu le lire, la casse dans ce film est légion, mais il s'agit d'une casse chorégraphié, pleine d'idées. Et ces idées ne s'arrêtent pas là ! Ainsi, on compte de très bonnes surprises dans Gi-Joe. C'est en effet l'un des rares films occidentaux où l'on peut voir des enfants en bas âge se bastonner dans des chorégraphioes martiales très élaborées (et passablement très violentes ! Une audace rare pour un blockbuster censé être grand public). De même, et sans spoiler ^0^, GI-JOE possède quelques coups de théâtres très bien sentis notamment vers la fin du métrage !

Rajoutez à cela quelques notes d'humour franchement bien placées, quelques TRES grosses ficelles qui ont fait rire certains spectateurs de la salle il est vrai, une scène finale dantesque mais interminable qui vous fera crier grâce avant même le générique de fin, et vous obtenez un très bon blockbuster pop corn, sévèrement "burné" ! ^0^



"BEEEUUUAARRHHH !!!" comme dirait
un célèbre Commandant Sylvestre ! ^0^

2 commentaires :

Krom isback a dit…

Il y a pas a dire ils sont trop fort c'est américain ^^.

[mode méchant actif] j'ai compris pourquoi ce film:
après avoir pris une dérouillé (non officiel) en irak nos bambin US on perdu leurs gout pour l'action et l'us army. Donc GI Joe lance la campagne de recrutement de l'armée ricaine c'est ca ? ^^
[Mode méchant Off]

J'avais envie de dire des méchanceté sur un film que j'ai pas vu mais que j'irai voir.

Tient tu as vu "la haut" ?
moi je l'ai trouvé assez sympas en et le passage 3d me fait encore mal a la tête.
l'utilisation de filtre polarisant pour la 3d donne un bon rendu mais c'est pas encore 100% très confortable pour le spectateur.

KARA a dit…

Une revanche sur l'Irak ?
Moui on peut voir ça aussi.

Mais en fait, GiJoe à déjà connu ce type de "galère". Il ne faut pas oublier que cette ligne de jouets est apparue début des années 60. Avec la guerre du Vietnam, l'armée américaine n'était plus très populaire. Gi-Joe à dut s'adapter et changer l'orientation guerrière de sa gamme. Gi-Joe est devenu ainsi plus orienté sur l'action, l'aventure, mais surtout l'exploration. Avec les années 80, la gamme de jouets à retrouvé sa direction guerrière "grâce" notamment au DA ^^

Et pour La-Haut,non pas vu.