samedi 28 décembre 2024
2025 - YEAR of The SNAKE [CROQUIS]
lundi 16 décembre 2024
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LA GUERRE DES ROHIRRIM – LODOSS 2.0 ?
Véritable produit d’exploitation visant surtout à ce que le producteur New Line garde ses droits sur les adaptations de la saga de Tolkien, voici un projet atypique qui semble allier l’originalité et le pratique. L’animation nippone gagne du terrain aux USA, et on peut y voir une belle opportunité de créer un produit atypique qui pourra plaire à un public large, et surtout à coûts réduits !
En effet, pour avoir une animation nippone de qualité, il n’est pas utile de débourser des fortunes. Avec son tout petit budget de 30 millions de dollars, LGDR s’en tire avec une fluidité d’animation très appréciable ! On pourra d’ailleurs s’étonner de la piètre qualité de l’animation présente dans le trailer… Alors que dans le film, il n’en est rien ! Même si la fluidité n’est pas le point fort de l’animation nippone, celle-ci se repose avant tout sur sa mise en scène, ces détails (mention pour les costumes très riches des protagonistes), et surtout son dynamisme surtout dans l’action !
Concernant l’action, le film est très généreux à ce niveau là et offre moults scènes iconiques mélangeant une 3D discrète (on anime des personnages en 3D, et on décalque à la main par-dessus pour donner une patte plus naturelle et humaine) et une 2D encore une fois très détaillée. Hélas, on regrettera peut-être un character design au trait un peu anonyme, mais tout à fait honorable et efficace malgré le nombre de détails encore une fois à animer dans certaines scènes. On est loin de la complexité d’un design à la Record of Lodoss War (1990), mais l’ensemble de l’animation surpasse de très loin son auguste ancêtre.
Si le scénario se contente d’une origine story plutôt correctement menée, celui-ci s’en tire surtout grâce à une narration efficace et sans temps morts, malgré 2h13 de métrage ! On pouvait cependant craindre un travail peu inspiré du réalisateur Kenji Kamiyama. Réalisateur de plusieurs séries TV de bonne facture comme la première saison de Ghost in The Shell – SAC, Kenji est avant tout ce que l’on nomme à Hollywood, un « faiseur ». Il sait être efficace et lisible dans sa mise en images, mais hélas il ne possède pas une personnalité qui le rendrait iconique dans sa réalisation. Vous savez, le genre de réalisation ou on se dit : »Wow, je reconnais le style de ce réalisateur ». Un peu comme un Mamoru Oshii, un Akiyuki Shimbo ou même carrément un Hayao Miyazaki. Et pourtant le bougre s’en tire sacrément bien et nous livre peut-être là son meilleur film, avec quelques moments épiques sur la fin qui réussissent à nous arracher quelques frissons !
On pourra regretter cependant quelques facilités de scénario, d’énormes ellipses (dont certains diront que ce LGDR aurait gagnée à être une série TV de prestige, plutôt qu’un film), le fait que certains évènements arrivent comme des cheveux sur la soupe. Non pas qu’on n’y croit pas, on reste dans la cohérence d’un récit de fantasy, mais on sent que quelques minutes de plus par-ci par-là pour mieux amener ces évènements n’auraient pas étés superflues (à espérer pour une director’s cut, qui sait ?)
Enfin concernant le personnage de l’héroïne Era. D’aucuns se plaignent qu’Hollywood ne sait plus écrire des héroïnes fortes sans les rendre au mieux prétentieuses, hautaines et en colère contre le monde entier, soit au pire carrément misandre ! Fort heureusement, Era est certes un garçon manqué dans un monde patriarcal (même de fantasy, l’époque médiévale reste un monde d’hommes), mais elle s’adapte au mieux (sa famille étant une belle bande de gaillards ouverte et attachante), et au final reste fort sympathique, car concentrée non pas à être une chouineuse, mais cherchant à transcender ses limites de guerrière au service de son peuple ! C’est simple certes, mais cela reste efficace et encore fois, réussi à nous décrocher quelques jolis frissons épiques dans le généreux final du film !
Malgré donc quelques petits défauts qui ne dénotent pas de ce qu’on pouvait trouver au final dans certaines productions animées de fantasy des années 80-90, LGDR est un spectacle épique et prouve ironiquement qu’un réalisateur anonyme peut lui-même se transcender… à l’image de son héroïne !
dimanche 8 décembre 2024
MEGALOPOLIS – DU NEIL BREEN EN BIEN ?
De tous les faiseurs de nanars hilarants, il y eu le précurseur : Ed Wood, avec ses films de science fiction fauchés. Puis il y eu Uwe Bowl, et ses adaptations de jeux vidéos parfois hilarants (J’ai mon DVD de Postal dédicacé !!), et enfin tel le messie pour lequel il se prends : Neil Breen ! Un nanardeur mystique et porteur de messages philosophiques quasi bibliques. Enfin ça c’est son but. Car entre une narration sous acide, des fonds verts insultant la couleur verte elle-même, des dialogues de poivrots, des acteurs du dimanche ayant fait la Tommy Wiseau Academy, difficile de voir dans la filmographie de Neil une quelconque cohérence (sans parler de talent tout court) et qui ne pourra au mieux que déclencher une hilarité mettant vos muscles cardiaque à rude épreuve !
Et si Neil Breen avait du talent ? Des stars en pagaille ? Des effets spécieux corrects, et surtout plus de 100 millions de dollars de budget ? Eh bien, on peut parier que cela donnerait Megalopolis. Une satire acide bien lourde de notre civilisation se passant dans un New York dystopique et en proie à une décadence poétique. On se vautre dans le stupre, dans les orgies, les pauvres sont très pauvres, les riches sont tous bons pour l’asile, et on enrobe tout ça dans un trip visuel seventies proche du Phantom of The Paradise de De Palma ! Megalopolis est un projet « d’auteur », un projet kamikaze qui n’avait aucunes chances auprès du grand public (et donc de se rentabiliser). Non pas que le grand public soit stupide, mais quand on essaie de faire une satire philosophique, encore faut-il la rendre accessible. Ou alors fustige t’on la plèbe pour n’espérer séduire qu’une pseudo élite intellectuelle ? Ou est-ce que Megalopolis n’est-il tout simplement pas… « mégalo » ?
Sous ces air arty, le film est du genre à soit accrocher son spectateur ébahi, soit le rejeter instantanément, soit l’embarquer hagard, sur un petit nuage durant ses 2h18 de métrage. J’avoue avoir été dans cette dernière catégorie. Alors on regarde, on accepte le postulat graphique des effets spéciaux que n’aurait pas renié un Zack Snyder de passage, le discours abstrait de certains acteurs, quelques punchlines bien senties tout de même, un montage psyché mettant en avant des acteurs cabotinant et en roue libre… Et on peut ressortir de cette expérience sensorielle avec un grand « Et… alors ? » dans la tête.
Que penser de Megalopolis ? Un film testament qui malgré son humiliant (mais prévisible) échec au box office, sera un immense classique reconnu dans les décennies à venir ? Ou alors Un nanar surfriqué ronflant à oublier ? Comme a dit mon compagnon de visionnage à la sortie de notre voyage en nuage magique : « J’ai pas détesté… ». Moi non plus. Juste me concernant un simple : « Mouaif… »
Pas assez fou pour nous emporter, pas assez immoral pour nous choquer, pas assez accessible ou simplement structuré dans sa narration qui ne choisit jamais entre le trip fantasme/réalité à la Sucker Punch, pas assez abouti dans son final ou Francis essaie de nous refaire Metropolis de Fritz Lang et son happy end forcé… Pas assez. ou Trop...
Bref… Mouaif donc.
samedi 7 décembre 2024
GLADIATOR II – LE TREPIED, C’EST LE PIED !
Avis impopulaire : Je N’AI PAS AIMÉ le premier Gladiator.
Si le fond tragique était là, la forme m’était juste insupportable, car typique des films d’action des années 2000. C’est à dire tout filmer en gros plans, et surtout en caméra parkinsonienne à l’épaule (merci Jason Bourne), rendant les scènes d’action totalement illisibles. Quand je paie pour aller voir un film, c’est justement pour le VOIR, pas pour le DEVINER. Certes, entres les scènes de bataille incompréhensibles dans le colisée et les plans accélérés de la bataille d’ouverture, surnageaient quelques plans amples et grandioses, mais aussitôt éclipsée par des scènes intimistes filmées dans un minuscule recoin de mur anonyme.
Bref, un film qui était ME concernant, clairement imparfait, mais possédant un récit de vengeance, certes classique, indubitablement tragique et poignant.
Qu’en est-il de ce curieux Gladiator II que personne n’a vu venir ? Bon déjà un premier bon point : il semble ENFIN que sur les 220 millions de dollars de budget, Ridley a cette fois décidé de s’acheter un trépied pour POSER sa caméra, et OH surprise, composer des cadres LARGES et lisibles. Alors certes, cela fait moins spectateur en immersion dans la bataille, mais au moins, on comprends ce que l’on regarde. Et niveau grand spectacle, on y voit ENFIN quelque chose !
Si formellement le film est indubitablement séduisant, qu’en est-il du scénario ? La chose qui surprend en bien est que nous ne sommes pas dans un remake, mais bien une suite du premier film. L’intrigue se veut construite comme un thriller politique et nombreux sont les coups de théâtre qui font avancer l’histoire. Mais ce qui m’a dérangé ce sont les relations entres les différents personnages. Elles sont fonctionnelles et font avancer l’histoire, mais ne dégagent aucunes émotions ! Certaines scènes sont assez bizarres comme les retrouvailles entre un certain personnage et sa mère… qui donne un dialogue plat et sans enjeux dramatiques. C’est très curieux, c’est décalé, et si l’intrigue encore une fois avance toujours, l’émotion qu’elle dégage est toujours quasiment absente ou artificielle.
Du côté des acteurs, clairement Denzel Washington prends un pied colossal à jouer les intrigants et c’est sans doutes le personnage le plus « attachant » de tout le film. Mais par contre, du côté des héros, si Pedro Pascal reste sympathique, le principal protagoniste joué par Paul Mescal semble parfois à côté de la plaque. Il rit dans certaines scènes sans raisons logiques, il est bourrin quand il le faut, mais quand il est confronté à un drame, bon bin un lacet défait de sa sandale lui fait plus d’effets apparemment…
Donc au final, on un film formellement bien plus réussi que le premier, mais bien moins émouvant que son prédécesseur. Il reste un spectacle assez épique et grandiose, mais plutôt creux me concernant.
Dans ce cas, si vous voulez du grandiose ET de l’émotionnel, revoyez plutôt… Kingdom of Heaven (et en director’s cut si possible)!
mardi 3 décembre 2024
52 ANS – ET 30 ANS DE PLAYSTATION !
lundi 25 novembre 2024
UN MODÈLE TAQUIN !
jeudi 31 octobre 2024
HAPPY HALLOWEEN 2024 !
dimanche 20 octobre 2024
LE RETOUR DU ROI (Un poil prétentieux, mais j'aime bien la ref ^0^)
Qu'est-ce qui s'est passé?
jeudi 10 octobre 2024
LE ROI EST (PRESQUE) MORT, VIVE LE ROI!
A bientôt!
vendredi 27 septembre 2024
LOVE, DEATH, AND ROBOTS...
lundi 2 septembre 2024
BONNE RENTRÉE 2024-25 ! HAPPY BACK-TO-SCHOOL 2024-25!
jeudi 25 juillet 2024
[INSANE] REBECCA
vendredi 19 juillet 2024
CREATION OF THE GODS – KINGDOM OF STORMS : UNE TEMPÊTE DANS UN VERRE D’EAU…
mercredi 10 juillet 2024
JAPAN EXPO 2024 !
lundi 8 juillet 2024
THE HIDDEN FOREST
C'est le genre d'illustration expérimentale ou j'essaie différentes techniques, et bien sur j'y passe trop de temps. Comme je dis à mes élèves cependant : "parfois il faut lâcher le bébé dans la nature, en tirer les enseignements pour le prochain rejeton, et ainsi continuer d'avancer." Pas évident de se l'appliquer à soit-même forcément 😉
Donc ce dessin a encore énormément de défauts, mais il faut continuer à avancer et s'améliorer pour le prochain, et ainsi de suite. Cela fait parti du job ! 😎
jeudi 4 juillet 2024
mardi 18 juin 2024
CAT[S]
lundi 10 juin 2024
dimanche 9 juin 2024
LE ROI EST MORT, VIVE LES NOUVEAUX ROIS !
jeudi 6 juin 2024
ANDROGYNOUS MASTER
Bon OK, une prochaine fois, je ferais un bon gros Hulk vénère, tsss.....
mercredi 5 juin 2024
YOUNG MASTER
Dans la continuité d'essayer de faire un peu plus de mecs dans mon book, voici un essai dont je suis plutôt content de la coupe de cheveux, mais dont le visage manque encore de personnalité. Mais j'ai une idée pour la suite de mes recherches...
mercredi 29 mai 2024
lundi 27 mai 2024
FURIOSA – SUR LE BORD DE LA ROUTE…
Si le premier Mad Max des années 2000 m’avait satisfait sans m’enthousiasmer, j’espérais que ce second film m’embarquerait enfin… Pour au final me laisser également sur la route.
Je reviens rapidement sur le premier film : Survendu, spoilé à outrance via les trailers (mais là c’est ma faute en tant que spectateur), porté par une horde de fans hurlant à qui veut l’entendre que ce film était le retour du vrai, du concret, Fury Road était au final une belle démo technique à plus 1600 plans à effets visuels totalement invisibles (en même temps, quand on a une post prod deux fois plus longue que la moyenne des autres blockbusters, c’est un minimum). Alors oui le film était très joli, les cascades chouettes (mais bon, si vous voulez des cascades vraies et originales, matez les productions télévisuelles de la société Action Concept), l’histoire n’était qu’un prétexte à une ambiance, un souffle épique, et pour au final me laissant un « moooouuuuiiii, pourquoi pas ?»
Qu’en est-il donc de sa suite, qui est en fait une préquelle ?
Exit les effets visuels photo réalistes pour un rendu que certains diront ratés, d’autres diront « graphiques ». Le souffle épique, les cadrages impeccables, tout est de retour dans Furiosa… A l’exception d’un scénario qui multiplie les trous de narrations béants. Et pour en savoir plus, il va donc falloir spoiler, à vous de voir si vous voulez directement passer à ma conclusion, où lire ce qui suit pour vous faire douter de me crucifier au pilori.
Prêt ?
[SPOILER]
Alors je précise déjà que non, je ne reproche pas à un scénario d’être simple. On peut avoir de jolies histoires simples, mais pas simplistes, avec un tout cohérent. Là, c’est au niveau des raccords que ça pêche, et pas qu’une fois !
Commençons déjà quelques rajouts de péripéties qui ne font que rallonger la sauce (la gamine s’enfuit, se fait rattraper, la maman qui joue à Mister T en bricolant une moto, etc.) et qui m’ont empêchés de vraiment rentrer dans cet univers post apo, où apparemment les tempêtes de sables ne vous piquent même pas les yeux (scène de l’évasion de Furiosa gamine avec sa mère). Le fait aussi de conduire une moto sur sol instable à une main, et ainsi de suite. Oui, il y a pire comme facilités, mais au bout d’un certain nombre, la suspension d’incrédulité demande a être achevée…
Vient donc le premier trou béant du scénario : L’enfant Furiosa est donc abandonnée à Immortal Joe qui semble très intéressé par elle. Elle parvient à s’enfuir… Et tout le monde s’en fout. Pas de recherches, d’alertes, pas une scène ou les méchants se disent que ce serait bien de la choper, etc. Rien. Nada. Woualou. Suivant ! OK…
Les années passent, Furiosa fait partie des ouvriers de la forteresse. On ne sait pas d’où elle vient, comment elle a fait pour d’intégrer à eux, on s’en fout. OooooK…
Ensuite Furiosa devenu une ado burnée, elle s’enfuit, et se lie d’amitié avec le Mad Max camionneur du film. Elle devient son associé. Et pareil : Tout le monde semble s’en foutre. Elle débarque à nouveau de nulle part dans la forteresse, personne ne pose de questions, personne ne la reconnaît parmi les ouvriers (elle s’est enfuie la veille, mais bon, pas grave…), etc. Ca commence à faire beaucoup, non ?
Furiosa et son pote sont capturés par Thor, elle est attachée à la grue d’un monster Truck, se trouvant au milieu d’une horde d’une bonne centaine de motards qui vont traîner Max le camionneur au sol. D’ailleurs même si c’est un personnage principal, il meurt hors champ, pas un seul plan sur son corps, rien, nada, on s’en tape. Et bien sûr, quand le brouillard de sable soulever par les motards se dissipe… On découvre :
1 – Furiosa s’est enfuie
2 – Elle a saboté une roue du monster truck (comment, avec quels outils, etc.)
3 – Elle a une grosse moto, a traversée la ronde des motards et est à au moins 10 km de son lieu de détention…
Sérieux… Et on me casse les pieds avec les aberrations des Fast and Furious et autres Resident Evil de Paulo Anderson ? SÉRIEUX ? Oui les franchises que je viens de citer c’est du GROS nawak ! Mais c’est fait POUR ! Mad Max c’est du 1er degré bordel, pas une parodie involontaire !
Passons maintenant à la scène finale. Qui n’en est pas franchement une, puisque pas de méga baston épique, juste un champ de corps, et surtout Furiosa et Thor qui discutent de leurs destins respectifs. Alors les scènes finales anti spectaculaires avec juste des dialogues, j’aime bien aussi. Comme par exemple dans Constantine où encore Bienvenue à Gataca. Mais là on a deux piliers de bar qui n’ont rien à dire, où si peu, où des banalité du genre « Tu deviendras un méchant comme moi, Furiosa, foi de Joke… » Ah pardon, je confonds.
[SPOILER END]
Voilà… Donc on a encore une fois une très belle démo de mise en scène, surtout dans les scènes d’action bien entendu. Oui c’est spectaculaire, oui c’est trépidant, oui c’est épique… Oui, MAIS : est-ce mieux que la concurrence ? En Occident peut-être. Maintenant si vous fouillez du côté de l’Asie où des Indes, mouif c’est rigolo…
Sinon les acteurs sont au top, la version gamine de Furiosa est impeccable, Anya fait a du charisme, et Thor en fait des caisses mais c’est sympa de le voir faire un Thor pos apo rigolo. Les FX ne m’ont pas franchement plus dérangés que ça, on reste dans une moyenne haute quand même.
Et voilà…
Voilà, voilà…
Bon.
ET ?
Émotionnellement, pas grand chose, le seul personnage important qui meurt dans le film, on s’en fout car il est clamsé hors champ, le scenario ne nous apprends pas grand chose de plus (ni d’original) sur le pourquoi du comment Furiosa est devenue une héroïne « légendaire ».Donc, je n’ai pas été embarqué plus que ça. Reste un agréable divertissement qui m’aura laissé sur le bord de la route plusieurs fois. Mais sinon oui, c’est joli. Oui, c’est vrai, c’est joli. ‘faut le dire…
Vivement Fast & Furious 11, c’est con, très con, mais au moins je ressentirai une émotion quelconque, même de la connerie rigolarde.…
samedi 25 mai 2024
ATLAS : LA FIN DE MARY SUE !
samedi 4 mai 2024
jeudi 2 mai 2024
vendredi 26 avril 2024
THE MANY SIDES OF VOICE ACTOR RADIO : LA DÉFINITION DE L'EFFORT!
Actuellement en Occident s’introduit sournoisement une pensée tendant vers la régression, et non plus vers l’effort. Pour soutenir mon propos, je vous suggère la série animée THE MANY SIDES OF VOICE ACTOR STUDIO, narrant l’histoire de deux comédiennes de doublage au Japon. S’opposant dans une relation amitié/haine ambiguë, nos deux héroïnes sont des rivales n’ayant qu’un seul but : l’excellence. Sur fond d’effort, de confrontation avec la réalité du monde du show business, et surtout du dépassement de soi, la série distille une émotion palpable qui met à rude épreuve les convictions de nos héroïnes. Mais bien entendu, elles refusent de baisser les bras et vont affronter leurs doutes, leurs peurs, leurs jalousies… Où plutôt utiliser cette dernière comme un moteur d’amélioration personnelle.
Bref… Tout le contraire de la pensée occidentale que je dénonce plus haut !
Exemple : Vous avez un physique disgracieux ? Le réflexe le plus sain serait alors de tenter de mieux vous soigner, vous vêtir, de vous nourrir, bref d’essayer de vous améliorer dans les limites de vos moyens, certes parfois limités, je le conçois.
Et il y a l’autre méthode, celle du partage de la régression. En résumé : Si je suis « moche », alors le monde doit aussi être « moche », et ainsi je confirmerai mon statut de victime (et donc ce n’est pas ma faute) et je serais moins frustré ! Cette héroïne de jeu vidéo est trop belle par rapport à la réalité (non, je m’en fiche qu’elle soit calquée sur un vrai mannequin, ça n’arrange pas mon anrratif) ? Rendons les jeux plus moches sous couvert de mieux représenter « la réalité » (du moins celle que je vise).
Est-ce donc la tactique du moindre effort. Paradoxalement non, car la « victime » va déployer encore plus d’efforts pour tout niveler par le bas jusqu’à son propre médiocre niveau.
Voyez-vous donc la sournoiserie d’une telle pensée mortifère ?
Certains me diront : Tu crois que c’est si facile de faire des efforts ? Tu crois que tout est de notre faute ?
Non bien entendu. C’est un tout, et parfois la vie vous fait un pack de galères que vous n’avez pas demandé (maladie, vivre dans un pays pauvre, etc.). Et bien sur, c’est facile de vous jeter la pierre, de vous faire la morale. Sauf qu’il y a une différence entre vous victimiser en vous faisant la morale, et vous faire la morale pour vous POUSSER à aller de l’avant, car vous devez vous convaincre que vous méritez mieux, et surtout : aimez-vous, bordel ! Si vous vous détestez, ne détestez pas le monde pour autant, si surtout, ne poussez pas les autres à détester.
Ce n’est pas facile, cela ne l’a jamais été. Mais au final, c’est aussi pour cela que l’on est si fier lorsqu’on parvient à s’accomplir.
Et bien sur, regardez THE MANY SIDES OF VOICE ACTOR STUDIO ! ^^
mardi 23 avril 2024
jeudi 11 avril 2024
HOMMAGE À AKIRA TORIYAMA - DESSIN EN VENTE À BUT CARITATIF!
lundi 1 avril 2024
HAPPY EASTER 2024 [with Ukyo Kuonji]
lundi 18 mars 2024
INOMATA MUTSUMI [1960-2024]
Inomata Mutsumi était donc connue pour être une illustratrice prolifique en heroïc fantasy, genre qui explosa dans les années 80 au Japon. Mais pour de nombreux fans occidentaux, elle restera une icône culte de l'animation nippone avec sa participation à chefs d'oeuvres tels que le très kitsh Fantastic Adventures of Yhoko Leda, l'un des premiers Isekai nippons sentant bon les eighties avec son héroïne à l'armure bikini. Le sublime Windaria, une épopée de fantasy qui nous plonge dans une tragédie prenante et dévastatrice. Et surtout Weathering Continent, l'un des plus beaux films de fantasy nippons ever, et dont le design de base de l'illustratrice fut sublimé par le dessinateur Nobuteru Yuuki (Lodoss, Escaflowne, Angel Cop) !
Son style tout en douceur emprunté à l'univers du Shôjô Manga créait un subtil et sensuel décalage avec la dureté de certains récits qu'elle illustrait.
Encore donc une étoile qui part donc au firmament, et qui témoigne de l'évidence du temps assassin...
vendredi 8 mars 2024
AKIRA TORIYAMA - 1955 - 2024
mercredi 6 mars 2024
DEDICATIONS 05
lundi 4 mars 2024
DUNE PARTIE 2 - L'APRÈS FAUX DÉPART....
Je n’ai pas du tout aimé le premier Dune de Denis Villeneuve. Non pas pour son rythme ni son casting, mais surtout pour son visuel consensuel et sans prises de risques. Oui, vous avez bien lu : l’esthétique visuelle du premier Dune m’a complètement déçu. On m’a dit que le désert, c’était le désert, et que le brutalisme, sa fonction de base c’est l’épure.
Non.
Mais alors quid de Dune 2 me concernant ?
En étant le plus « impartial » possible : ce fut une très bonne surprise ! Et un agréable moment de cinéma épique et profond, alliant une forme qui tente ENFIN des choses, et un fond politico religieux assez pertinent.
samedi 2 mars 2024
HIDDEN FOREST - WORK IN PROGRESS
Et pis des poissons aussi !
mercredi 28 février 2024
LE ROYAUME DES ABYSSES – L’ODYSSÉE DE CHIHIRO
L’animation chinoise était cantonnée depuis belle lurette dans les abysses d’un cinéma de niche national, peu enclin à s’exporter en Occident. Depuis maintenant quelques années, la donne change avec l’arrivée de plusieurs blockbusters d’animation, notamment en 3D, sur le marché international. L’une de ces premières tentatives fut le très inégal mais fougueux remake animé d’Histoire de Fantômes Chinois, réalisé par Tsui Hark lui-même ! Il faudra attendre cette dernière décennie pour voir apparaître discrètement des films comme le sympathique Dragon Nest, mais aussi et surtout la duologie à grand spectacle White Snake et Green Snake. Ces deux derniers reprennent une esthétique cartoon à la Disney/PIxar pour nous offrir des œuvres de fantasy riches en action, dépourvus de chansons (où alors en clip show très brefs), et même des scènes de romance où le héro « conclut » avec sa bien aimée ! D’où la perplexité de certains critiques occidentaux se demandant à quelle tranche d’âge précise s’adresse au final ces films !
Après avoir ingurgité avec brio toute l’esthétique des cartoons occidentaux (et pour le dixième d’un budget classique américain), voici que les créateur chinois tentent une aventure esthétique sortant des sentiers battus, et au budget pharaonique pour une production locale ! Avec un peu de plus de 40 millions de dollars dans son escarcelle, le réalisateur Tian Xiaopeng crée un monde féérique où les fluides sont rois ! Découle alors une esthétique picturale, surréaliste, presque trop détaillée par moment, le tout servi par une mise en scène sous adrénaline qui mettra à bout de nerfs les spectateurs occidentaux habitués à des rythmes plus posés Made in Disney/Pixar.
L’animation n’est pas en reste avec des personnages que certains qualifient de « sur-animés » avec des expressions faciales et corporelles poussées à l’extrême de la lisibilité, et participant à la frénésie de l’ensemble ! C’est le genre de visuel qui vous emportera au loin ou vous laissera sur le quai, mais qui surtout ne vous laissera pas indifférent !
Si la forme est une prouesse technique et artistique qui divisera, le fond même s’inspire clairement de certains classiques bien connus comme Le Voyage de Chihiro ou encore L’Odyssée de Pi ! Le mélange est prenant et même si honnêtement on devine très vite ce que le final va nous réserver, il faut voir comment celui-ci va nous être conté afin de transmettre une certaine émotion. En fait, c’est comme redécouvrir un plat que l’on a souvent dégusté, et que pour cette fois, on découvre de nouvelles variations et saveurs qui renouvellent la recette.
Avec son animation halluciné, ses couleurs pop, ses personnages déjantés et son alternance entre une mise en scène oscillant entre contemplation et frénésie clipesque, nul doute que ce Royaume des Abysses divisera, mais emportera à coup sur les aventuriers avides d’horizons exotiques et (très) colorées !
vendredi 23 février 2024
ONE LAST SONG... [SKETCH]
Bref, next.