lundi 6 septembre 2021

JEAN-PAUL BELMONDO - Toctoc en 1933, et BadaBoum en 2021!



    On n’a pas la verve d’un Audiard, mais on va essayer la gouaille d’un vieux con qui se souvient d’un âge d’or du cinoche français, d’avant le bobo parisianisme qui lorgne plus du côté de la lucarne télévisuelle que le grand espace du carré blanc ! Bébel, c’était donc le dernier résistant coquin et taquin d’un cinéma de genre qui fit montre de bravoure populaire jusque dans les années 80, bien après la révolution de fillette que fut La Nouvelle Vague. Une vaguelette dont il fut pourtant un moment le porte étendard, mais à bout de souffle, il préféra alors les gamineries enjouées des films d’action made France. Ces films que l’on voulait ambitieux mais proche de monsieur tout le monde, ce tout le monde qu’une frange du cinéma actuel préfère infantiliser ou dédaigner. Car entre faire l’enfant, et vous infantiliser, Bébel avait compris la nuance importante depuis un bail.

    Badaboum donc, M’sieur Bébel, et faîtes attention à ne pas trop casser la sainte vaisselle là-haut, des fois que le grand patron serait assez rancunier et farceur pour vous envoyer faire la bringue chez Belzébuth !

 

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