Un nouveau work in progress ^^
mercredi 25 août 2021
samedi 21 août 2021
HER TREASURE...
vendredi 20 août 2021
REBUILD OF EVANGELION 3.0+1.01 – PUELLA MAGI SHINJI MAGIKA!
2h35! C’est de mémoire l’un des plus longs films d’animation que j’ai vu de ma vie ! Et ce n’est pas de trop pour faire son Star Wars 9 à Hideaki Anno! Je m’explique : le Star Wars 8 c’était la confusion entre le désir d’originalité et un résultat au mieux nawak. Avec Star Wars 9, J.J Abrams avait réussi l’exploit de TOUT corriger dans un ensemble cohérent, mais ressemblant plus à un gigantesque mot d’excuse qu’à un véritable film. Et c’est un peu le sentiment que j’ai eu avec ce 4ème métrage… Mais en mieux! Chapeau- il faut le reconnaître.
Toutes les choses qui m’ont énervés dans le 3ème film ont enfin trouvées une explication; parfois très bien amenées, parfois plus sommaires (mais ça passe). Et pour le coup, il est possible que la suite de ce texte vous spoile quelque peu. Donc si vous voulez un avis rapide avant de stopper votre lecture : Ce 4ème film conclut en beauté une saga qui aura connu des hauts et des bas. Deux premiers films moyens, un 3ème détestable, et enfin un quatrième loin d’être parfait, mais clairement généreux dans sa forme et son fond. Encore une fois : chapeau! Plus de dix ans de production chaotique pour un tel résultat, ça valait donc la peine!
Prêts pour la partie SPOILERS ?
GO !
Déjà formellement, le film est somptueux dans sa direction artistique, et ce malgré quelques CGI particulièrement hideux qui tranchent avec l’excellence habituelle de la saga dans ce domaine. Possible que pour sa sortie Bluray, cela soit corrigé. Donc mettons cela de côté.
Niveau grand spectacle et action, vous en aurez pour votre argent et la très longue scène finale (plus d’une heure!) vous donnera votre quota de combats de robots mais aussi de confrontations de réalités alternatives avec mise en abîme garantie pour le spectateur. Mais pour cela, il vous faudra accepter une sacrée dose de suspension d’incrédulité avec des facilités de scénario que l’on acceptera ou non. Afin de délivrer son message final, Hideaki Anno choisit donc de précipiter nos héros aux frontières du réel dans des réalités parallèles ou leurs psychés et leur volonté seront mises à rudes épreuve. Avec pour Saint Graal final : La réécriture de leurs réalités !
Alors soyons clair, le fait de vouloir réécrire la réalité dans des dimensions alternatives n’est pas une idée neuve. Pour moi la meilleure illustration de ce concept est donc celle de la trilogie filmique Puella Magi Madoka Magika et son incroyable opus final! Pour le coup, cette nouvelle version d’Evangelion s’inspire également de son prédécesseur THE END OF EVANGELION mais y apporte une dimension plus humaine. Là ou THE END jouait sur les sur-interprétations ésotériquo-religieuses hasardeuses mais spectaculaires, ce REBUILD 4 se concentre bien plus la psyché des personnages, sur leur rapport à la mort, le pardon, le lien maternel, l’amour, le deuil, mais surtout l’incarnation de l’être aimé dans ce qu’on transmets à nos enfants. C’est finalement assez simple, mais aussi beau que gentiment naïf, mais ça fait du bien quelque part, et l’on comprends enfin le côté quasi rédempteur d’un tel discours sur la psyché même du réalisateur. Et contrairement au 3ème film, on est enfin touché au cœur (même si cette dernière affirmation est subjective bien entendu).
Tiens au passage, quand on voit les souvenirs de Gendô, vous avez remarqué que la jeune fille qui lui présente sa future femme ressemble très étrangement… à Mari ? « Coïncidence ? Je ne crois paaaasss » ^0^
Cependant, je ne pardonne pas le 3ème film. Encore une fois, c’est très bien de tout expliquer (ou corriger) dans la suite… Mais encore faut-il que lorsqu’on fait des personnages détestables, il ne faut pas trop tarder la mise en route de leurs rédemption (ou au moins la transmission des informations de leurs comportements aux spectateurs). Car hélas le dit spectateur peut lâcher en cours de route. Et non, ce n’est faire du « subtil », mais plutôt du « moi je le sais et pas vous ». Technique donc très dangereuse narrativement parlant, et qui pour le coup à mon avis, a potentiellement coupé l’envie aux spectateurs de ne pas tenter ce 4ème film qui encore une fois, « corrige » admirablement le tir.
Qu’en penser au final de ce remake/reboot/réinterprétation de l’univers d’Evangelion ? Me concernant le résultat est loin d’être parfait et manque clairement de cohérence, et il faut attendre le 4ème film pour qu’enfin la force psychologique originale de la série parvienne à se réveiller. Cela aura été long, parfois maladroit, voir contre productif, mais si on accepte de se laisser emporter par le fond d’un quatrième film sincère touchant dans ses messages aussi bien que dans ces facilités, pourquoi pas ? Notons au passage l’excellence de la version française, surtout pour un quatrième film qui fut distribué un peu à la vite, mais dont le travail d’acteurs de doublage français démontre clairement un beau travail d’implication!
Ainsi chaque génération possède son lot de classiques, et seul le temps nous dira si cette quadrilogie rentrera au panthéon des futurs grands must-see de la science fiction comme sut si bien le faire son prédécesseur télévisuelle, dont les qualités subjectives sont encore discutées par de nombreux fans de pop culture encore actuellement.
Pour ma part, j’en garde un sentiment globalement satisfaisant, certes loin de l’extatique, mais au vu de l’aventure et de son contexte de création et de production, c’est encore une fois un bel exploit…
jeudi 19 août 2021
REBUILD OF EVANGELION 3 – UNE BELLE BROCHETTE DE CONNARDS !
mardi 17 août 2021
REBUILD OF EVANGELION – LE SECOND IMPACT DANS TA FACE (Du moins dans l'intention...) !
Second film réadaptant la licence Evangelion, les différences d’avec la série TV commencent à prendre place… avec plus ou moins de bonheur.
Sur près de 2 heures de film, il faut attendre la seconde moitié du métrage pour sentir un véritable souffle épique cinématographique (même si l’utilisation d’une J-pop jouant sur le décalage pourra en chagriner plus d’un durant les scènes d’action à grande échelle).
La première heure est déjà consacrée à l’introduction rapide mais efficace du nouveau personnage spécialement crée pour l’occasion : Mari. Et pour le coup, cette jeune femme excentrique fait un peu pièce rapportée pour vendre du goodies. Il faut là encore attendre la seconde moitié du film pour que celle-ci trouve un véritable rôle narratif. C’est à partir de cette seconde partie que l’intrigue commence à légèrement diverger de la série TV, même si les principales étapes de l’histoire originale ne sont pas encore trop malmenées.
Ainsi si le premier film était un maladroit best of pas franchement pertinent dans ses choix de garder ou d’écarter certains éléments narratifs de la série TV, le second film est peu plus équilibré et prends son temps pour développer de manière un peu plus cohérente et emphatique ses principaux personnages. Si cela reste encore un peu décousu dans l’évolution psychologique de certains protagonistes, c’est tout de même un peu mieux que le premier film (ou moins pire, c’est selon). Je regrette pour ma part le côté nébuleux des objectifs de chacun. Même fan de la première heure, je suis un peu perdu, car soit le réalisateur a cette fois une véritable idée d’une fin narrative, soit il va encore nous faire le coup du du : « Peu importe la fin, seul le chemin parcouru est important ». OK. Mais si dans la série TV cela marchait, pour le moment dans les films, c’est « bien mais pas top » pour reprendre un vocabulaire d’enseignant.
Techniquement, le film est encore une fois coupé en deux. La scène d’introduction envoi du lourd en terme d’animation 3D, et après on est dans une série TV de luxe actuelle. Et lorsque la longue, et apocalyptique scène finale commence, on a enfin droit à de véritables morceaux de bravoure en terme d’animation traditionnelle, comme numérique/3D. Cependant, une question me taraude personnellement. On est encore très loin de la mise en scène très expérimentale des deux films de conclusion sortis dans les années 90 (Death & Rebirth), mélangeant clip show déjanté et planant, prises de vues réelles, et un montage frôlant le non sens sans jamais le toucher. Et selon vos goûts, vous pourrez trouver cela en deçà de vos attentes, ou au contraire salvateur. Dans le sens ou ce second film est plutôt calibré comme un blockbuster grand public mais pas crétin. Car l’air de rien, il semble avoir coûté un certain prix. Et plus votre budget de départ est élevé, plus vous vous devez de rentabiliser votre opération en vous ouvrant au plus grand nombre. Comment alors équilibrer intégrité artistique et narrative avec une accessibilité au plus grand nombre?
En tous cas ce second film est déjà nettement plus satisfaisant que son prédécesseur, mais on est très loin du classique instantané. Bien sur, chaque film n’a pas à vocation à être une révolution cinématographique... Mais on parle d’Evangelion tout de même. Une paternité qui implique une certaine exigence. Mais nulle doutes que devant cette duologie, les néophytes laisseront tomber leurs mâchoires plusieurs fois, là ou le vieux fan soulèvera un sourcil amusé. Ce qui pourra se résumer par : « Messieurs, vous avez commencé par éveiller ma curiosité, mais là vous captez mon attention. » [Léonardo Dicaprio – Django Unchained]
lundi 16 août 2021
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