jeudi 15 juillet 2010

MANGA: BLACK BUTLER - MONSIEUR EST SERVI !




Par Yana Toboso. Éditeur : Kana. Prix : 6,50 €

Chronique couvrant les tomes 1 à 3

Le Japon est un pays où certains fantasmes sont aussi débridés que clairement identifiés. On connaît bien la secrétaire à lunettes ou la lycéenne en uniforme. Mais la dernière mode est celle des « maids », autrement dit les soubrettes. Celles-ci représentent un concentré de plusieurs fantasmes : uniformes, servilité, lunettes, chignons, nattes, couettes, look gothic lolita selon les inspirations, etc. Certains mangas n’hésitent pas d’ailleurs à transformer ces coquines en socquettes en de véritables guerrières bardées d’armes en tous genres, au service aveugle de maîtres parfois bien trop fragiles ! D’ailleurs, nombre d’histoires mettant en scène ces soubrettes sont parfois très sérieuses (voire premier degré, comme Black Lagoon) tout en gardant un érotisme sous-jacent bien présent…



Et si, pour une fois, les lectrices avaient droit à leur propre version de ce fantasme ? Black Butler répond à leur requête en la personne de Sebastian, un majordome d’une efficacité redoutable, capable de rattraper toutes les catastrophes d’employés de maisons trop maladroits. Mais surtout, Sebastian est beau… comme le Diable ! En effet, il faut attendre la fin du premier volume pour découvrir l’identité secrète de cet homme séduisant venu directement des enfers. Celui-ci est au service du jeune comte de Phantomhive, un garçonnet très intelligent mais intrépide. Le tout se déroule dans l’Angleterre victorienne et, dès le deuxième volume, notre satanique duo sera confronté à une célèbre légende qui ensanglanta Londres en son temps : Jack l’éventreur !



Difficile alors de résumer une intrigue riche en rebondissements sans risquer de la déflorer. On peut néanmoins dire qu’elle se rapproche, dans son ambiance et son dynamisme, du récent film de Guy Ritchie, Sherlock Holmes. Mélange de coups de théâtres impeccables et parfaitement orchestrés, de scènes d’action gores et sanglantes, mais aussi parfois d’humour à la limite du cartoon, Black Butler est certes moins flamboyant graphiquement qu’un Conte Cain (Tonkam), mais il y gagne lisibilité et en efficacité. La mise en scène est ainsi à couper le souffle, surtout dans le troisième tome où l’identité révélée de Jack en étonnera plus d’un…


À noter que Black Butler a bénéficié d’une adaptation en série TV animée de belle facture, disponible en France chez l’éditeur Kana Home Video.

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3 commentaires :

8Carol8 a dit…

J'adore ce manga, on rigole bien ^^. Sébastien a beau être le meilleur des majordomes, il a beaucoup de travail à faire pour rattraper les catastrophes des autres employés tout en s'occupant de son maître parfois capricieux. Et il a trop la classe. Ciel a l'air tout mignon à côté (enfin surtout ses vêtements XD). J'ai deux stores de cette série dans ma chambre.

-KiRa- a dit…

C'est une série qui m'intrigue depuis longtemps et je pense me laisser tenter éventuellement ^^

KARA a dit…

8CAROL8:
Le volume 4 est assez sympa, surtout avec le combat culinaire à venir. C'est bien, l'auteur se renouvelle très vite et évite de tomber dans le shonen avec ses bastons à rallonge et surtout à répétition.

KIRA:
La série animée est pas mal aussi, bien fichue en plus.