Alors : A suivre…
Si PREY était un Predator aussi bien raté que réussi, c’est parce que formellement ses scènes d’action étaient très spectaculaires, bien chorégraphiées et filmées, mais raté aussi par son néo féminisme ridicule et non crédible, et surtout par ces trous béants de scénario à la « Vos gueules, c’est magique ».
Voir donc le réalisateur de PREY débarqué aux commandes d’un énième film Predator n’était pas pour me rassurer, même si le médium même de l’animation permet beaucoup de choses ! Et au final, on se retrouve avec un film qui pousse tous les curseurs à fond dans touts les domaines, pour plus de bien au final, que de mal.
Graphiquement, ce KOK lorgne clairement du côté de la 3D picturale à la mode depuis quelques années (Arcane, Le Robot Sauvage). Le character design est cool, les décors plutôt chouettes et grandioses, ainsi que les effets de lumière, malgré quelques gros défauts comme certaines textures sur les vêtements datant de la Playstation 2. Malgré cela, le principal attrait de ce KOK reste donc une mise en scène ultra efficace et très imaginative dans ses très nombreuses scènes d’action ! C’est inventif, souvent inattendu, ça exploite à fond toutes les possibilités de décors présentés. Et l’ingéniosité des chorégraphies rende crédibles certains affrontements, notamment avec une grand mère viking badass conte un Predator géant ! Mention également pour le dog fight durant la Seconde Guerre Mondiale où des pilotes de chasse ont fort à faire avec un vaisseau Prédator TRES persistant !
Bref, si vous voulez du spectacle 100% action, vous serez donc LARGEMENT servi !
Si le féminisme 2,0 est encore présent dans ce film, mais intégrée de manière bien plus crédible et épique, on regrettera le retour de la formule magique de Vos Gueules c’est Magique durant la scène finale. Encore une fois, les chorégraphies de bastons sont ultra efficaces et crédibles, mais certains twists ont une Plot Armor assez grossière. Si vous passez outre ces grosses facilitées, vous passez assurément un bon gros moment d’action bourrine… Et c’est tout. Car le côté années 80 de l’homme contre la nature dans une Amérique Reaganienne triomphante mais malmenée politiquement par les luttes sociales de la côte Ouest est forcément mise à la trappe. Et pourtant au vu de l’actualité au moment de la sortie du film (Juin 2025), il y aurait eu de quoi faire.
Mais encore une fois, si on cherche un divertissement bourrin, inventif, jouissif même, ce KOK remplira aisément son contrat !

























