vendredi 1 juillet 2022

THE PRINCESS – YIPPEE KI YAY !


Quand le cinéma de genre arrive pour certains à son apogée dans l’exploitation de tous ses thèmes (western, science fiction, polar, arts martiaux, fantastique, etc.) vient l’heure du recyclage et surtout des cocktails improbables ! The Princess, c’est donc un Bruce Willis au féminin évoluant dans un décor unique de château, et qui serait pris d’assaut par un prince félon à la Hans Gruber ! Si le fond du film est porté par un discours progressiste féministe qui divisera immanquablement le public, au niveau de la forme, on ne sera absolument pas déçu. En effet le film est classé PG16 !

C’est à dire qu’il y du sang, BEAUCOUP de sang ! ça tranche, ça coupe, ça cisaille, et notre héroïne tel John Mc Clane s’en prends plein la gueule, et finit le film quasiment sur une civière ! On salue donc l’implication physique intense et jouissive de l’actrice Joey King qui réalise la plupart de ses très nombreuses cascades, ainsi que l’inventivité du réalisateur Vietnamien Le-Van Kiet (à qui l’on doit le très efficace Furie, film d’arts martiaux Vietnamien également).


Encore une fois, le discours de fond est parfois lourdaud, et verse même souvent dans la quête de points de vertus en accord avec le moralisme en vogue dans la pop culture américaine. Heureusement, le film est suffisamment généreux en scènes d’action épiques et inventives pour passer outre. Même s’il se passe en hui-clos, les environnements sont très variés et colorés, renforçant le côté décalé entre des décors « rose bonbon » et l’ultra violence de certains combats lorgnant du côté d’un John Wick Moyenâgeux !

On fronce donc les sourcils et on met sa bouche en U devant la violence de certains impacts, et on savoure un spectacle alliant une forme moderne réussie et le détournement des codes classiques du genre du film de chevaliers (même si on est loin de la référence virtuose et inégalée d’un Ladyhawke).

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