Comment parler d'un film qui est avant tout une expérience sensorielle ? Une sorte de trip d'auteur halluciné, zen, onirique, propice à l'interprétation sans pour autant vous laisser sur le carreau... Pour peu qu'on accroche au délire.
Car oui, l'affaire avait émoustillé les cinéphiles en apprenant que les producteurs de ce "film" avait conclu que celui-ci était trop "intellectuel" pour une sortie en salle avec un succès potentiel à la clé.
Dire qu'on les excuse serait un bien grand mot, mais au vu de l'objet filmique non identifié, on les comprends.
Annihilation est une expérience de cinéma, aussi planante qu'accessible paradoxalement. Une sorte de trip d'un auteur ayant eut les moyens de ses ambitions artistiques. Et là, deux solutions : Soit on accroche et on est fasciné jusqu'au générique psychédélique de fin, soit on baille et on zappe...
Pour ma part, l'expérience fut totale, que ce soit dans l'image, la bande son, le casting, la narration, tout dans ce film est une sorte de rêve de science fiction à la confrontation finale Kubrickienne.
Vous voulez de la SF "pas pareil" ?
Annihilation est pour vous... Et ses images risquent de vous hanter pendant un bon bout de temps après la projection...
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