ATTENTION : MANGA POUR PUBLIC AVERTI !
Par Yûgo Ôkum et Masaki Motonaga.
Soleil, 7,95 €, série terminée (déc. 2009).
Véritable OVNI dans le monde du manga fan service (comprenez : jolies filles + armes + baston), Yakuza Girl est un cas d’école. Tout d’abord, son titre n’a rien à voir avec le monde de la mafia. En effet, il n’y a pas un seul yakuza dans ce diptyque érotique et gore ! L’action se situe dans un Japon alternatif où le bombardier Enola Gay a été stoppé net dans une bulle temporelle. De nos jours, le jeune lycéen Senguu Fumiiro parvient à s’inscrire dans un prestigieux lycée… cachant en fait une terrible guerre entre des élèves disposant de pouvoirs psychiques destructeurs !
Véritable hommage au film Battle Royale, Yakuza Girl est composé comme une bande-annonce furieuse alignant un nombre incroyable d’idées scénaristiques et visuelles détonantes… mais à chaque fois inabouties ! En effet, les auteurs ont construit un univers fascinant et érotisant au long de deux volumes haletants, pour finalement s’arrêter, au moment-même où l’histoire commence vraiment ! Frustrant à plus d’un titre, ce manga a pourtant un potentiel énorme : un graphisme dynamique et diablement sulfureux, un monde riche et complexe peuplé de dizaine de personnages, propice à servir de base à une saga pouvant se hisser à la hauteur de classiques du genre (Enfer et Paradis entre autres). Il peut aussi compter sur son concept de base tournant autour de fameuse phrase « et si ? ». Néanmoins, que le lecteur ne se trompe pas : Yakuza Girl a une conclusion à son histoire, il ne s’agit apparemment pas d’un titre dont la parution a été interrompue, mais bien d’une œuvre qui va trop vite, et qui a créé un univers dont seule la surface a été effleurée. À voir avec le temps si ce titre sombrera dans l’oubli… ou deviendra culte.
Véritable hommage au film Battle Royale, Yakuza Girl est composé comme une bande-annonce furieuse alignant un nombre incroyable d’idées scénaristiques et visuelles détonantes… mais à chaque fois inabouties ! En effet, les auteurs ont construit un univers fascinant et érotisant au long de deux volumes haletants, pour finalement s’arrêter, au moment-même où l’histoire commence vraiment ! Frustrant à plus d’un titre, ce manga a pourtant un potentiel énorme : un graphisme dynamique et diablement sulfureux, un monde riche et complexe peuplé de dizaine de personnages, propice à servir de base à une saga pouvant se hisser à la hauteur de classiques du genre (Enfer et Paradis entre autres). Il peut aussi compter sur son concept de base tournant autour de fameuse phrase « et si ? ». Néanmoins, que le lecteur ne se trompe pas : Yakuza Girl a une conclusion à son histoire, il ne s’agit apparemment pas d’un titre dont la parution a été interrompue, mais bien d’une œuvre qui va trop vite, et qui a créé un univers dont seule la surface a été effleurée. À voir avec le temps si ce titre sombrera dans l’oubli… ou deviendra culte.
ATTENTION : MANGA POUR PUBLIC AVERTI !
2 commentaires :
Eh beh, deuxième manga dont tu nous parle et encore un que j'ai déjà lu.
Je suis tout à fait d'accord avec la chronique: C'est très riche, on attends un manga extraordinaire (et c'en est un dans un sens)... et on se retrouve coupé quasiment dès le début.
TRES TRES frustrant, et j'avoue ne pas avoir bien saisi la fin (lu en anglais mais même, c'est assez complexe dans mes souvenirs, avec univers parallèles etc..).
En plus çà se termine comme un chapitre à poursuivre ("Et la femme qui s'approche est....? ")
Conclusion: une très bonne chronique qui décrit bien le manga ;)
Merci ^^
Dans mes chroniques, j'essaye de donner effectivement une vision "objective" de la chose, mais aussi et surtout mon sentiment. Y'à rien de tel qui m'énerve de lire des chroniques où à la fin, tu sais toujours pas ce qu'en pense le rédacteur ^^
Pour en revenir au manga en lui-même. Pour la fin, disons qu'on à le fin mot de l'histoire complète. Mais pour la dernière image où tu vois la fameuse femme arriver, c'est comme une espèce de cliffhanger un peu anecdotique. Tu sais un peu comme dans les films de slashers où les héros sont saufs, le méchant serial killer est mouru, t'as le générique, et hop d'un coup, t'as une dernière image où t'as la main du tueur qui surgit de sous terre. Genre avec les deux doigts levés pour faire le signe "2" (rendez-vous au deux, enfin si y'en à un ^^).Donc si tu vois pas cette image, t'as pas non plus l'impression d'avoir loupé quelque chose d'essentiel non plus.
Donc c'est une fin "complète" MAIS avec une ouverture au cas où. Enfin c'est comme ça que je le conçois comme ça à chaud. Après c'est peut être un personnage qu'on à vu avant mais qu'on à oublié, un détail imprévu, etc...
Comme ce manga est un peu bordélique, cela m'étonnerait pas.
Mais perso, je le place volontiers dans les coup de coeurs. Le genre de curiosité que l'on re-bouquinera dans quelques années le sourire en coin, en se disant qu'on à bien fait de l'acheter, car n'étant plus disponible comme les gros blockbusters éternellement ré édités... ^^
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