mercredi 3 décembre 2025

53 ANS – LÔBHE DU’NNE NOUVAYLEUH UMHANIT.AI ?

  
 
C’était il y a plus d’une année maintenant, j’étais sur le point de me lancer dans un gros dossier en vue de présenter l’univers de mon premier long métrage, pour des demandes de financement. Ah, la naïveté du quinquagénaire resté un grand enfant ! On me dit alors qu’au vu de contexte audiovisuel français, de mon réseau quasi inexistant, et de ma renommée quasi nulle ; c’était franchement peine perdue !

Et puis un copain m’a dit alors : « Puisque tu t’intéresses à l’IA, tu n’as qu’à essayer de faire ton film avec. A la vitesse à laquelle ça évolue, ça se trouve d’ici deux ans, ce sera peut-être jouable. »

Au vu de mes connaissances actuelles sur l’IA générative, cela sera peut-être effectivement envisageable d’ici l’été 2026, qui sait ?
C’est aussi cela l’IA, la possibilité à des créatifs sans le sou, sans réseau, mais passionnés, de pouvoir réaliser leurs rêves pop culturels. Alors je ne referais pas ici l’inventaire du pour et du contre de cette technologie. Certains l’ont déjà adoptés ou condamnés. Allons-nous alors vers une perte de savoir-faire ? Ou au contraire vers une revalorisation du travail manuel qui, pour le coup, se vendra à prix d’or ?

Selon une étude de Microsoft, l’IA touchera plus d’un milliard et demi de personnes dans les 3 ans à venir. Quid de tous ces sans emploi ? Est-ce que sera le lancement du fameux revenu universel… forcément assujetti au crédit social, fantasme absolu des dictateurs en herbe ? Est-ce que nous serons tous connectés via des puces neurales, ou il nous sera possible de télécharger, non pas des films ou des séries, mais simplement le souvenir de les avoir vus ? Est-ce que chaque être humain ne sera plus qu’un neurone connecté aux autres pour créer une super conscience à l’échelle planétaire ?

C’est là qu’on se dit que la science-fiction, c’est quand même vachement moins angoissant au cinéma, non ? Comme disait un copain du copain cité plus haut : « L’IA se sera qu’un outil de plus, tout dépendra l’usage qu’en fera l’humanité… Le problème, c’est que je connais l’humanité… »

Alors dois-je m’enthousiasmer de voir dans l’IA la possibilité de tout un chacun de réaliser ses fantasmes… quels qu’ils « soient » ? L’art doit-il devenir l’opportunité de tout un chacun, talentueux ou non, et non pas l’apanage de certains initiés ? A contrario, la beauté de l’art n’est-elle pas dans sa rareté et sa fierté de l’effort ? Dois-je mettre mes espoirs dans ses progrès possibles en ingénierie, en médecine, en architecture ? Dois-je m’inquiéter d’une remise en question d’une humanité à laquelle on avait promis qu’elle serait la seule à pouvoir créer sur Terre ? Est-ce que les nouveaux millionnaires seront effectivement des plombiers, des menuisiers ou des électriciens ? Devons-nous juste attendre que nos politiques « matures et responsables » fassent les bons choix pour nous ?

Au vu de l’état du monde grâce à ses mêmes pseudo-adultes, je préfère encore rester un grand gamin, un geek qui ne déclare pas de guerre et qui se contente de dézinguer des pixels, et de rêver devant l’infinitude de la pop culture mondiale à partager entre potes. Car la passion non partagée n’est pas une passion me concernant.

Alors : A suivre…

Ce texte a été écrit pas Moncervo.ai
avec une image générée par Parlamamain.yo 
 

mercredi 5 novembre 2025

50 000 VISITEURS !


C'est pas tous les jours qu'on fête un tel évènement sur mes sites (quasiment jamais, même😏), mais pour une fois qu'une de mes activités annexes, à savoir la photographie en amateur, a un peu de visibilité, bin on en profite ! on se réjouit, on se passe le tube de pommade, on euphorise, et pour revenir à la réalité, ce sera pour un peu plus tard !

Et pour les curieux de lumières colorées et de suave,

c'est par ici : https://kara.book.fr


mercredi 3 septembre 2025

500 ET PLUS ?



C'est la première fois de ma vie qu'un de mes croquis dépasse les 500 likes sur Facebook ! Bien sûr, comme je dis toujours à mes élèves à propos des réseaux sociaux : Les likes, ça paie pas un loyer, mais ça fait du bien à l'égo!
Merci à tous ceux qui ont maltraités les icônes de Facebook, donc.
Maintenant, sachant que le dessin final à l'encre peine à dépasser la centaine de likes (ce qui est déjà miraculeux en temps normal me concernant ^0^), la question est : Est-ce que le fait de publier en avance un croquis désamorce t'il l'effet de surprise d'un dessin finalisé ? Je ne sais pas.
Quoi le sujet ?
Meuh non, voyons RIEN à voir !
.....
Ouais peut-être un poil, quand même ^0^
De là à dire que cela me donne envie de continuer dans les nœuds, les liens, le cuir, le vinyl, etc. N'exagérons p...... hum....

Bon en tous cas, j'annonce pour la prochaine fois,
un dessin fan art de Ghost in The Shell pour les 30 ans du film !
Na !

dimanche 31 août 2025

RED SONJA [2025] - MARTINE CHEZ XENA !




Connaissez-vous la différence entre le VINTAGE et le RINGARD ? Tout effet de mode à une période faste, puis tombe dans le ringard avant de renaître parfois dans une tendance dîtes Vintage ! Et voici l'âne mort que ce trimballe ce RED SONJA version 2025, que l'on croirait surgir des années 90 tel un téléfilm italien de la CINQ, avec une esthétique entre carton-pâte propret et direction artistique du tout premier film de DONJONS ET DRAGONS en l'an 2000 ! On oscille alors alors entre heroic Fantasy et atompunk ! Oui oui, car le méchant a son propre "réacteur nucléaire" au sein de sa capitale  avec champs de force et char d'assaut en métal riveté steampunk, et peaux de bêtes post-apo italien ! Le mélange ne prends jamais, et ce ne sont pas hélas les quelques somptueux paysages naturels émaillant ce navet, qui parviendront à mettre un vernis un tant soi peu harmonieux entres deux décors issus des premières béta de WORLD of WARCRAFT !

Et c'est dommage, car en soit on sent que le réalisateur à eu quelques bonnes idées. Comme par exemple de mettre en scène méchant athée et 100% tourné vers la technologie contre un monde barbare pétri de croyances obsolètes (enfin soit disant). Dommage que l'acteur choisi semble sorti d'un DIE HARD 4, en plus mou et gringalet. Il y a aussi quelques twists bien sentis (oui on spoile, on s'en fout), comme le fait que la compagne d'armes du méchant a des relents de schizophrénie... qui sont en fait fut à une manipulation chimique du sus-nommé méchant ! On notera aussi une scène finale 100% dialoguée, sans combat final dantesque (en même temps, y'a plus d'sous), ou les points de vues de deux civilisations s'affrontent. Donc, OUI, il y a quelques fulgurances, mais le tout est noyé dans une photographie plate de pilote de série TV italienne des années 80, et une mise en scène qui tente quelques trucs avec des plans à la Zack Snyder, sans jamais marcher réellement.

Enfin parlons de l'héroïne, car si on peut louer les efforts évidents de l'actrice pour incarner son rôle, elle n'a absolument pas la carrure pour botter des culs de gars de 120 kilos de muscles en armure ! On est loin de la prestance de Brigitte Nielsen incarnant déjà la rousse énervée dans le nanadesque KALIDOR en 1985. De plus, on en fait une héroïne très sage, amie des animaux, qui certes s'énerve de temps en temps contre des mâles dans des chorégraphies à peine correctes. Et encore une vois, l'environnement esthétique rajoute au kitsh d'un film qui aurait pu faire illusion sur NRJ12 en 1995, mais qui aurait immanquablement vieillit, sans avoir le charme de séries TV généreuses et rigolotes comme XENA ou encore HERCULE.

On se retrouve devant un navet (même pas un nanar rigolo pour soirée pizza/Champomy entres potes), mou du genou, qui hésites entres esthétique de MMORPG des années 2000, pseudo dark fantasy TEMU, et quelques très rares fulgurances qui font autant d'effets que d'écoper le TITANIC avec une cuillère à café trouée et sans manche ! On se mets à avoir envie de revoir KALIDOR (oui à ce pont là), de rêver ce qu'un tel projet aurait donné entres les mains d'un Zack Snyder, d'un projet graphique à la 300, ou même façon DONJONS ET DRAGONS version très réussie de 2023 !

Le VRAI film de RED SONJA reste alors à faire, pour le moment, on se contentera de ce RED SOJA insipide, dépassé, malaisant, honnête pourtant dans ses intentions.... mais n'ayant pas le talent de ses ambitions.



samedi 9 août 2025

FELINE ARMOR


Cela fait quelques temps que je n'ai plus touché à un crayon, alors je refais une petite gribouille vite fait, histoire de...
Je pensais la faire pour la journée internationale du chat, le 8 Août, mais bon, j'ai traîné un peu. En ce moment, je suis principalement sur des projets non artistiques, mes programmes scolaires à venir, et aussi... Bah, je suis en vacances ^0^.
Tout ça pour dire que OUI, je crayonne encore un peu de temps en temps, et pour la suite, bah on verra...


vendredi 8 août 2025

THE FANTASTIC FOUR : PREMIERS PAS (DANS LE TAPIS...)

 

ATOMPUNK : Récit de fiction se déroulant dans un passé alternatif et reprenant les codes esthétiques et le contexte culturel/politique des années 1950-60. Son parent le plus connu est le STEAMPUNK ou encore le CYBERPUNK (celui-ci se déroulant dans le futur).

Véritable fantasme de concepteur designer, TFF est un véritable régal pour tous les modus de science fiction vintage à la THUNDERBIRDS et autre PLANÈTE INTERDITE ! Le moindre bouton, la moindre porte, costume, voiture, TOUT a été pensé avec soin pour introduire cet univers alternatif qui fleure bon les séries TV d'UFO, mais boostés aux FX numériques et à une production value pétée de thune !

Eeeeet ce sera tout pour les qualités évidentes du film. Non pas que le reste soit mauvais, mais on est dans du convenu, mais du convenu de bonne facture et mené à un rythme d'enfer ! Les scènes d'action sont spectaculaires (mais déjà vu ailleurs), c'est souvent grandiose (mention à Galactus mais uniquement dans son vaisseau, sur Terre c'est un Kaiju/monstre géant lambda numéro 569 889) . Les personnages sont tous sympathiques et même le "je suis partout" Pedro Pascal campe un docteur Steeve Richards très convaincant, émotionnel, et en dualité avec ses sentiments et son analyse froide et pragmatique des situations les plus désespérées. Tout cela constitue une famille de personnages réussis et dont l'entraide est le maître mot. Paaaaas innovant, mais c'est une valeur sûre et consensuelle. 

Là ou le costume de lycra commence sérieusement à filocher, c'est au niveau de l'écriture comme d'habitude dans certains blockbusters récents. Et pour le coup, il va falloir spoiler !

Bon déjà le fait le vaisseau de Galactus mettes 1 mois pour traverser l'espace intergalactique, mais également UN MOIS supplémentaire pour faire Jupiter-Terre, il va falloir passer chez le garagiste spatial le plus proche d'ici et revoir l'embrayage !
Ensuite on demande aux terriens de construire en moins d'un mois des mégastructures à travers le monde. Alors OK, on est dans de l'Atompunk, avec les 4 Fantastiques qui ont un vaisseau capable d'aller dans un trou de vers, ou de refaire le plein de sur le disque d'accrétion d'un trou noir; mais bon, ça commence à faire beaucoup  pour votre suspension d'incrédulité qu'il va falloir droguer et bâillonner!

Mais voilà, votre suspension se libère et hurle au grand n'importe quoi lors de la scène finale, ou Galactus va chercher lui-même Franklin, le rejeton de Richards! SAUF QUE.... Quand Galactus a décidé de faire de la Surfeuse d'Argent son émissaire, il a juste mis son vaisseau en orbite, et hop rayon tracteur depuis l'espace ! QUESTION : POURQUOI donc Galactus a t'il besoin de sortir de son vaisseau et de déambuler à travers New York ? Son rayon ascenseur est en panne ?

Mis à part son exceptionnelle direction artistique, et son rythme enlevé dopé aux scènes d'action trépidantes, tout cela reste bien sage dans le fond. Le film rejoint alors assez vite la malédiction des adaptations du comics original ayant TOUTES échouées à aboutir à des oeuvres à la hauteur du mythe. Et c'est dommage, car on y était presque. La table était somptueuse, tous les convives étaient en costumes, les chandeliers braillaient de mille feux, et lorsqu'on ouvra le menu... On tomba sur menu Big Mac classique, avec trop de glaçons dans le coca pour en effacer encore un peu plus le goût...

samedi 12 juillet 2025

SUPERMAN [2025]: LOIS & CLARK THE MOVIE XXPLUS TURBO 2 ?


Pas facile de passer après plus d’une décennie de Snyderverse sans supporter un minimum de comparaison ! Et pourtant, la nouvelle direction optée par le réalisateur James Gunn est si différente, qu’elle divise clairement les fans comme le grand public.


Commençons par le début : Si Marvel avait opté pour une approche cool, épique et second degré de son univers, DC Comics via Warner avait opté pour une direction plus sombre et premier degré, aussi bien dans son ton que dans son imagerie. Ce qui en faisait deux univers bien distincts. Avec le transfuge James Gunn chez DC, certains craignaient que DC puisse devenir un Marvel Bis ! Et même si j’adore certains films de James Gunn (La trilogie des Gardiens de La Galaxie, et surtout l’excellente série TV de Paeacemaker), la première bande annonce de son Superman sentait plutôt une ode à la loose avec un Superman à la ramasse (James adore les loosers magnifiques), suivi par un chien sorti tout droit des comics, le tout dans un spectacle kitsch et has been, à l’humour (TRÈS) enfantin ! Les premiers retours parlait ainsi d’un film foutraque, abusant des grands angles déformants, de scènes à rallonge et surtout d’un trop plein de personnages jamais réellement développés ?


Et pour ma part ?
Et bien, ce fut une très bonne surprise !

Déjà si le ton humoristique (limite parodique) est bien présent, il est surtout et souvent contrebalancé par des scènes bien plus sérieuses qui décortiquent l’impact politique de Superman, son héritage culturel, ses doutes, son côté boy-scout énervant et surtout sans prises en compte des conséquences de ses actes pouvant précipiter le monde dans un chaos qu’il veut éviter ! Et cela passe par un scénario politique finalement assez dense, ou Lex Luthor n’est pas qu’un simple méchant, car ce dernier se prends pour le gardien de valeurs terrestres en opposition totale avec la « bienpensance » du super boy-scout. Certains dialogues font mouche dans notre perception du monde, au delà d’une simple vision manichéenne. Certains y verront d’ailleurs du « wokisme » dans le côté soit disant moralisateur du film. Mais en fait non, car tous les points de vue se défendent, et même si on ne peut excuser les excès de Lex Luthor, on comprend le cheminement moral qui l’a mené à être le salaud qu’il est.
De même Superman a été classé par certains comme étant une image gauchiste pro migrante, et c’est plus compliqué que cela. Superman l’explique lui-même : son héritage culturel, il peut l’accepter ou le rejeter, et surtout se bâtir lui-même sur une terre d’accueil qu’il décide d’aimer et de défendre. Bref, Superman dans ce film défend certes le vivre ensemble… à condition de respecter et de protéger sa terre d’accueil (ce qui pour certains serait presque… D’extrême-droite) ! Bon bref : Débrouillez-vous pour choisir votre camp ou simplement profiter d’un spectacle plus intelligent que ne le laisse supposer ses trailers mensongers !

Côté spectacle, même s’il n’atteint pas les sommets épiques d’un Man of Steel, ce Superman respecte largement son contrat de grandiose malin et inventif, avec un super héros fragile, mais toujours prompt à se relever ! Les nombreux acolytes vus dans les trailers sont de la partie, et il suffit d’à peine quelques répliques pour bien les présenter, mention à Mister Terrific qui lors d’une scène d’action super stylée, mets tout le monde d’accord, même les mécontents du film : Ce type mérite à lui seul son long-métrage !
On passera aussi sur certaines facilités scénaristiques comme le fait que Loïs parvient à piloter un vaisseau spatial car les commandes sont "instinctives" (mouais), où que l'on puisse activer ou désactiver un trou noir sur simple commande informatique (via quel terminal? Machines ? balek ?), dans le flow du film, disons que l'on peut accepter jusqu'à un certain point... A vous de vous arranger avec votre suspension d'incrédulité.

Bref, cela ne partait pas gagnant, j’y suis allé à reculons, et j’affutais ma plume acerbe pour atomiser ce qui semblait être un nanar cosmique à plus de 200 millions de dollars… Et honnêtement, le film a réussi à me retourner complètement. Même si d’un point de vue visuel, je reste #teamsnyder , la proposition de James Gunn réussit non pas à me convertir, mais à me faire accepter une vision pas forcément meilleure, mais simplement différente. Donc… Pourquoi pas ?