samedi 24 août 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : CORPSE PARTY - Episode 1 (sur 4)


 
"Mignon", sans plus.
Cela joue avec tous les clichés possibles du genre. Après la fête d'un lycée nippon, un groupe d'élève se retrouve en classe pour se raconter des histoires de fantômes. Après quelques longueurs et un étalage de background très succinct de certains protagonistes, tous se retrouvent projeté s inexplicablement dans une école primaire abandonnée et clairement hantée. Et on se doute bien qu'il va leur arriver des bricoles, et patati et patata...
Tiré d'un jeu PC ayant apparemment très bonne réputation (du moins de ce que j'ai lu vite fait sur le net), voici une mini série de 4 OVA jouant sur le gros gore dégoulinant, les murs suintant du sang, des cadavres en veux-tu en voilà, des cris, des pleurs, etc... Si on est dans le trip, on aura peut-être un petit frisson mais bon, l'accumulation de gore gloubiloulga transforme le tout en un train fantôme un peu trop too much. Mais bon, ça se suit.
Graphiquement, on est dans un moe style jouant le décalage à la Elfen Lied, c'est à dire un design super mignon et rond, associé à une ambiance (qui se veut) hyper malsaine. Quelques décors en 3D plutôt jolis, de chouettes couleurs, une qualité d'animation correcte mais sans fulgurances. Tout ça pour au final une petite série qui s'annonce au mieux sympatoche, au pire anecdotique.
Mais comme le scénario du jeu est réputé bon... Je tenterais peut-être la suite, histoire de...

vendredi 16 août 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : ELYSIUM




"Premier film, premier coup de maître"
Pas facile pour le réalisateur de DISTRICT 9
de confirmer tout le bien qu'on attendait de lui
pour son second métrage : ELYSIUM
Pari gagné ?

22ème Siècle sur la Terre : les pauvres vivent sur une bidon-planète, et les riches vivent sur Elysium, un Olympe artificiel en orbite. Les pauvres ne sont pas contents, et les riches s'en foutent. Forcément, Matt Damon non plus n'est pas content, mais cette fois, il est.... plusieurs !

Ce sera la seule note d'humour de mon article, car dans ELYSIUM, on ne rigole pas. Du tout. ELYSIUM est en gros un film de SF des années 80, avec des effets spéciaux de 2013. Le message social est évident, les camps sont clairement définis, on est dans un actionner efficace au rythme enlevé (mais pas épileptique non plus).
La réalisation va à l'essentiel, même si on aurait aimé que certains "establishings shots" (plan d'exposition où l'on montre une vue générale d'un décor où va se passer une action) durent un peu plus longtemps. Les décors sont à ce propos réellement gigantesques, qu'ils soient réels (les bidon-villes remplissant aisément un format scope) que virtuels (Elysium; réellement magnifique et semblant sortir d'une illustration de roman de SF des années 70-80). A ce niveau là, pour 115 millions de dollars, le réalisateur Neil Blomkamp parvient à faire mieux que Gore Verbinski avec son "téléfilm" LONE RANGER à 250 millions !
C'est au niveau des scènes d'action que cela se gâte. Car si LONE RANGER à l'ampleur d'un épisode TV de LA PETITE MAISON DANS LA PRAIRIE, au moins ses scènes d'action sont dantesques et réellement chorégraphiés, montées, cadrées, et grandes ! Dans ELYSIUM, on passe de MAD MAX à BABYLON 5 selon les scènes, le tout hélas parfois saboté par une caméra à l'épaule parkinsonnienne qui brouille la lisibilité à tel point, qu'on se dit que cela passera mieux sur un écran de smartphone ! Si de temps en temps, certains ralentis esthétiques, et quelques plans larges plutôt majestueux viennent poser l'action (sans la ramollir), dés que les corps à corps s'engagent, c'est la fête aux couleurs zébrées, aux flous abstraits, à la ligne d'horizon dansant la tectonique ! Bref, de la fausse "action pour le djeun'z chébran swag in, qui fait yo" !

Mis à part ce point (tout de même important dans un actionner), le reste est plutôt avenant. Le film à une réelle ampleur cinématographique, les acteurs sont à fond. On citera Jodie Foster en méchante très convaincante, mais dont la dernière scène est... "bizarre", limite incohérente avec le reste de ses actions dans la narration. A vous de juger. Idem pour certains raccourcis scénaristiques, qui sur le coup peuvent vous soulever le sourcil, et sera source de débats entres potes après la sortie de la séance. Belle prestation de Matt Damon également, éclipsé par la folie destructrice de Sharlto Copley, ici en méchant à la carrure massive. Le tout en totale contradiction avec ses rôles plus fragiles dans DISTRICT 9, où completement barrés comme dans L'AGENCE TOUS RISQUES, le film !
Si le réalisateur n'est pas avare de "ballades" dans les bidon-villes (course poursuite, fusillades, drames, etc...), on aurait aussi aimé que le décor même d'Elysium soit tout aussi exploité (un petite poursuite de navettes,  façon slalom entre les buildings dans la station ? Non ? Tant pis...). Enfin, ELYSIUM n'est pas non plus une resucée de HALO (autre projet avorté de Neil), ni même un hommage indirect de GUNMM au final, comme le craignaient certains fans s'exprimant sur le net dés la vison des premiers trailers. Le concept des "Riches en haut, pauvres en bas" existant depuis bien avant le cinéma de science fiction lui-même.

ELYSIUM, c'est donc bien. C'est pas génial, mais bien. C'est sympa. C'est pas marquant, mais c'est agréable. Il y à même de l'émotion qui passe lors de la dernière scène du film (mais chut ! ^^). Alors pourquoi ce petit sentiment de "oui, mais" ?
C'est juste que sa valeur d'appréciation est faussée de par le CV du réalisateur. Forcément, on ne"juge" pas avec la même clémence/sévérité une œuvre de James Cameron où de Max Pecas. Et là pour le coup, le réalisateur de DISTRICT 9 nous livre un joli film, mais ne nous gifle pas une seconde fois comme précédemment. On lui offrira alors une seconde chance de nous convaincre.... à défaut d'un trépied pour poser sa caméra !

mardi 13 août 2013

LA GUERRIERE INNOCENTE : LE PALAIS PERDU (preview)


Aujourd'hui, je vous propose de suivre le "Work in Progress"
d'une case de type "Establishing Shot", c'est à dire un dessin
montrant en plan large un décor qui aura une importance
narrative certaine. dans le second volume
de LA GUERRIÈRE INNOCENTE

Premier palier : voici le dessin brut de la case , sans effets de profondeurs. Le vaisseau est une image de synthèse avec un rendu "au trait". Ensuite certains détails ont étés corrigés à la main. Même méthode pour le palais. Enfin les montagnes ont étés dessinées à la main sur une base 3D très simple (des cubes quoi), pour me donner les repaires de perspectives du décors).
Comment cela va t'il évoluer vers la couleurs ? ^^

Second palier :
Mise en place des couleurs en prenant en compte la perspective atmosphérique du paysage et sa ligne d'horizon. A ce moment là, il y à déjà un début d'effet de profondeur afin que je ne me perdes pas moi-même dans mes échelles de plans ^^.
J'utilise différentes formes d'outils pour texturer les roches du décor. Il s'agit de scans de différentes matières qui me donnent des formes uniques et inédites, et n'appartenant qu'à moi. Je n'hésite pas à croiser les nuances chaudes et froides pour déjà bien séparer les différents plans de l'image. Le fait de séparer le tout sur des calques différents aide beaucoup bien entendu.
-calque 1 - le fond (paysage de fond + ciel).
-calque 2 - quelques montagnes peintes directement sans contours.
-calque 3 - montagnes au delà du "cirque", avec des traits colorés.
-calque 4 - le fond du "cirque" avec le palais.
-calque 5 - le vaisseau.
-calque 6 - la paroi rocheuse en avant plan.

Troisième palier:
L'ajout des ombres permet de donner enfin du relief au décor et aux éléments le composant. Celles-ci ne sont pas forcément posées selon une source de lumière "réaliste". Je détermine une direction, et je place mes ombres au feeling. C'est à dire que pour forcer la lisibilité, je vais tricher avec la réalité, mais juste ce qu'il faut pour que cela reste "naturel". Bien entendu, la réussite de ce cocktail n'implique que mon jugement subjectif. Un peu comme certaines aberrations anatomiques chez quelques illustrateurs coréens. Même si c'est bizarre mais que dans le style, c'est harmonieux, ça passe (enfin normalement).
L'application des ombres se fait à la main, mais aussi à l'aide de l'ordinateur qui pose celles du vaisseau grâce à la 3D. Mais il y à toujours une étape de retape manuelle ^^.
Enfin certaines ombres sont colorées différemment selon les zones. Ainsi dans le prochain palier, on ajoutera des touches de lumières, aussi bien pour éclairer certaines zones, que pour atténuer où colorer certaines ombres.

 Quatrième et avant dernier palier :
L'ajout des lumières permet de renforcer le relief, mais aussi et surtout de mettre en valeur les "zones d'attention" du dessin. Comme lorsqu'on braque un projecteur. C'est une astuce qui n'existe pas totalement dans la réalité, mais qui est souvent utilisée dans le cinéma, via les nuages du ciel ! En effet, il "suffit" de créer une couche nuageuse dense, uniquement percée de quelques trous laissant passer une lumière tombant pile poil "comme par hasard" sur l'élément important que l'on veut mettre en valeur. Par exemple un chevalier en contre jour/noir dans une pleine désertique sombre, et pof, une lumière pointe la tour d'un château au loin. Un effet très pratique et mélodramatique, mais à utiliser avec parcimonie sous peine de lasser le spectateur.
Si les lumières sont quasiment toutes en place dans cette image, il manque quelques finitions indispensables pour achever la profondeur et la lisibilité des différents plans; mais aussi une harmonisation de certaines couleurs.

5ème et dernier palier:
Si l'illusion de la profondeur était déjà présente dans l'étape précédente, il y manquait toutefois "l'atmosphère", où l'ambiance si vous préférez. Rendre lisible un décor est une étape, lui conférer une personnalité, une dramaturgie lui donne une finalité. Tout du moins est-ce mon opinion.
L'ajout de volutes de fumées aide en ce sens mais il ne faut pas en abuser sous peine là encore de lasser le lecteur. Certains autres détails ont étés ajoutés comme une légère brillance sur la partie arrière du vaisseau.
Voilà, plus que quelques dizaines de cases du genre, et l'album sera prêt ^^... Enfin là je parle que des décors... .pour les personnages, on en parlera plus tard (et si on mélange les deux, alors là... ^0^)
A suivre ! ^0^

dimanche 11 août 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : LONE RANGER



  Un western à 250 millions de dollars !
Réalisé par Gore Verbinski (Pirates des Caraïbes)
Avec en (vraie) vedette Johnny Depp...
Le tout pour un four monumental aux USA !
Justifié ? C'est selon...

Revenu d'entre les morts, le ranger solitaire part à la recherche du meurtrier de son frère, et se retrouve impliqué malgré lui dans une conspiration à l'échelle nationale, en vue de la pacification musclée des Etats Unis ! Un résumé bref pour un film qui lorgne du côté des serial des années 30, boosté par un budget pharaonique (un cinquième de plus que le Titanic de J. Cameron !) Autant le dire de suite, le pari est à moitié gagné... où raté, selon votre humeur.

Déjà, le film souffre d'un manque flagrant "d'ampleur cinématographique". Les décors réels sont à peine dignes de téléfilms où autres séries TV HBO bien plus généreuses visuellement. Les villes ne dépassent pas 7-8 bâtiments en tout (un pâté de maisons en somme), on compte à peine une centaine de figurants (entassés et non disséminés un minimum pour occuper l'espace scénique) dans les scènes de "foules", on entrevoit un décor de mine se limitant à 3 paires de rails, 2 cabanons, et un trou dans la montagne, et je ne parle même pas du chantier de la voie ferrée... L'excuse du "oui mais le film se passe à la frontière des territoires civilisées" ne tient pas. il suffit de voir le gigantisme SANS effets spéciaux d'Il Etait Une Fois dans L'Ouest de S. Leone pour s'en rendre compte (et avec bien moins d'argent !). Heureusement, les scènes d'action "over the top" et parfaitement chorégraphiées du film rattrapent quelque peu ce qui ressemble visuellement à un pilote de série TV surfriquée...
Je dis aussi que Lone Ranger n'est pas un film réaliste mais fun. Cependant, on constate que le scénario explore de nombreuses pistes très intéressantes, sans jamais réellement les mener jusqu'au bout, comme une introspection sur la résignation des indiens à "disparaître" au profit du "progrès". Il reste en échange un humour "badass" et parfois surréaliste qui pourra énerver où réjouir le spectateur. Et pour ma part.... J'ai bien rigolé ! (au moins ça ^0^)

Si le film est déséquilibré visuellement et hésite sur le ton à adopter tout au long de son cheminement, comment expliquer un tel four aux USA, alors qu'en France, il semble emporter une adhésion plus massive des médias (quant au public...). La réponse, pour ma part, est très simple : les méchants du films sont... les américains eux-mêmes ! En gros, le film pointe du doigt certains "colonisateurs" qui n'ont pas hésité à donner dans le génocide organisé ! Et quand un réalisateur américain critique sa propre patrie, certaines de ses institutions, et surtout son histoire... Généralement, la carrière de son film se joue au poker (bide pour Les Portes du Paradis, où succès pour Danse avec les Loups).
Bref, si le scénario est imparfait au niveau du ton, il à au moins le courage d'appuyer là où ça peut faire mal à certaines consciences...

Niveau bon points, on soulignera également la belle prestation de Johnny Depp jouant l'indien Tonto, le mentor du Lone Ranger. Certains ont critiqués le fait que celui-ci nous refaisait du Jack Sparrow sans se fatiguer. Non. Clairement. Son jeu est au contraire très sobre, et parfois expressif juste ce qu'il faut quand il le faut (surtout dans les moments réellement comiques du film). Le compositeur Hans Zimmer s'est également clairement régalé à créer une musique trépidante et ultra référentielle selon les scènes du film. On reconnait ainsi quelques sonorités de Ennio Moricone par-ci par-là, et surtout sa reprise de l'Ouverture de Guillaume Tell pour le final dantesque du film, rondement menée,  et vous restant TRÈS longtemps en tête après la projection.

En conclusion, un film imparfait assurément. Impardonnable sur certains points techniques et formelles, mais à contrario très généreux lorsqu'il s'agit de mettre en action son cavalier solitaire ! Si je ne devais m'appuyer que sur sur le scénario plutôt touffu pour un blockbuster, son manque évident de cohérence au niveau des différents niveaux de lecture et de tons, je dirais que l'on pourrait voir le verre à moitié vide... Mais en y réfléchissant... On peut au moins saluer le courage d'un script qui n'hésite pas en ces temps politiquement corrects, de ressortir quelques squelettes du placard ! Rien que pour cela, le film mérite tout de même son petit coup de chapeau... euh, d'oeil !

vendredi 2 août 2013

LE CHRONIQUEUR EXPRESS : R.I.P.D - BRIGADE FANTÔME




Bide monumental aux USA.
Le producteur Universal refusant même
de le présenter à la presse française.
Rageux et autres ronchons hurlant
au plagiat de Men in Black et autres Ghostbusters.
Bref, R.I.P.D est LE prototype du film maudit
et conspué avant même qu'il ne sortes en salle !
Justifié ?

Non. R.I.P.D est un bon film. Attention, pas le "film bancal mais sympa, genre on voit le verre à moitié plein, et non pas à moitié vide". Non. C'est un VRAI BON FILM !
Adapté d'un obscur comics américain, il narre les mésaventures de deux flics de l'Au Delà, en proie avec des morts-vivants se cachant parmi la population terrestre. Si Ryan Reynolds (le personnage principal) joue très correctement son rôle, on lui préférera sans problème son acolyte Jeff Bridge ! Totalement en roue libre et cabotinant ... à mort ^0^, il est à lui seul le ticket gagnant du métrage !

R.I.P.D est un "What The Fuck" movie, le genre de délire cinématographique bis assumé, trépidant, aux scène d'action complètement folles et assumées (parfaitement mises en scènes, drôles et lisibles), le tout dans des décors d'un Au Delà administratif mais grandiose, une ville de Boston mise sans dessus-dessous lors d'une scène finale lorgnant du côté de la scène de destruction de Los Angeles dans 2012 (En gros, on envoi valdinguer des bagnoles en l'air par paquet de douze !). Les effets spéciaux suivent et pas un seul n'est en dessous de l'autre. On se régalera de petits clins d'oeil et de gags franchement hilarants (Avec le pote qui m'accompagnait, on se faisait presque un concours de celui qui rirait le plus fort dans la salle ^^).
Quelques bémols tout de même ? Oui, bien entendu. Pour ma part, si le scènes d'action sont bien fichues, filmées avec style et inventivité, on regrattera que les scènes de dialogues soient filmés comme un épisode TV des années 80 (donnant parfois l'impression de regarder un pilote de série très très cher ^^). Mais là on pinaille. Le pote m'accompagnant pour sa part à trouvé le film... trop court ! 10/15 minutes en plus pour prolonger le plaisir n'auraient pas été de refus, et je rejoins son opinion ^^

Soutenu par une superbe musique typée années 70/80, R.I.P.D est une série B jouissive et bien fichue, dont le bide monumental est incompréhensible. Le fait de l'opposer à Men in Black, revient à incriminer aussi tous les films de SF fait après Star Wars, voir tous les westerns faits après ceux de Sergio Leone ! Bref : n’exagérons pas. Pacific Rim est un évident clin d'oeil à Evangelion et autres dessins animés de robots géants nippons... Et comme celui-ci est bien fait, bin personne ne hurle au plagiat, mais... à l'hommage. Pas pareil ! Un peu comme quand un réalisateur reprends les codes des films de genre de HongKong. Si c'est un inconnu, c'est un sale plagieur, si c'est Tarantino, non c'est un hommage, monsieur ! Parce que Tarantino le fait bien, lui ! Ouais......
Quant à ceux qui pestent en disant que l'adaptation n'est pas fidèle, on s'en fiche presque : le comics est inconnu en France, et un film doit aussi se juger pour lui-même. Vous avez adoré le premier Total Recall? Pourtant, il est bien moins fidèle au roman original que son remake récent ! Et personne n’a crié au scandale à l'époque, que je saches ( Pour plus d'informations au sujet des adaptations, je vous renvoi à la présentation de Durandal : https://www.youtube.com/watch?v=p88s7aNLXlg ).

Stoppez les procès d’intentions à R.I.P.D. C'est typiquement le genre de film qui à l'image de L'Île aux Pirates de Renny Harlin se fait dézinguer de toutes parts, se prends un bide colossal en salle, et quand il sort en vidéo, les gens disent : "Ah ? Bin c'était pas si mal finalement ! C'était même bien bien !" TROP TARD !!! Bref : Allez vous amuser à voir ce film totalement décomplexé, généreux, rigolo, fun, pour un moment de détente estival bienvenu !