lundi 14 août 2023

RANMA 1/2 - BUNNY GIRL V2 [WORK IN PROGRESS]

 

Un de mes clients (qui se reconnaîtra 🙂) a pour habitude d'acheter mes mises en couleurs de la bande de joyeux lurons de la licence de Rumiko takahashi !M

Manque de bol, il a loupé la toute première mettant en scène la célèbre Ranma. Et pour le coup, je lui ai proposé de lui en faire une nouvelle. J'ai profité également de l'occasion pour essayer une pause pas évidente 😚

 UPDATE 21 Août 2023


dimanche 13 août 2023

THE MEG 2 - REQUINS BIPOLAIRES !




Quitte à trancher dans le vif, le premier THE MEG était un sympathique nanar ultra friqué. Mais pour sa suite, on a presque envie d'en laisser dans son assiette. La faute à une approche schizophrène qui tente dans sa première heure une narration sérieuse, limite "crédible", et même parfois dramatique du genre carnassier sous marin. Et dans sa seconde moitié, une grosse couillonnade décomplexée mais qui arrive bien trop tard pour réveiller le spectateur endormi.... Dont votre serviteur!

Car oui, j'ai personnellement piqué du nez plusieurs fois, et je n'ai échappé à la mâchoire d'Orphée que grâce aux jump scares ! Alors ce n'est pas que c'est mauvais, c'est juste très, voir bien trop classique! On est venu pour voir un film de requin fun et con, et on se retrouve avec des tentatives (pas franchement réussies) de suspense sous marin, et même du drame lorsque certains personnages meurent... sans qu'on soit vraiment touché.
Non pas que ce soit si mal fait que ça encore une fois, c'est juste que... qu'est-ce que ça fout là ?
Quitte à voir un thriller sous marin bien plus efficace, récent, et dont le postulat de départ est une intrigue premier degré : je vous conseille le très sympathique UNDERWATER.
 
Bref, il faut péniblement attendre la seconde moitié du film ou notre troupe de joyeux lurons guidé par Jason Tatane arrive à la surface, pour enfin défourailler du requin à coup de sketches mis bout à bout. Alors oui c'est rigolo, mais comme on émerge péniblement de sa précédente torpeur, le temps qu'on se mette dans le bain que le siphon s'ouvre emportant avec lui le générique de fin.
 
THE MEG 2 n'est jamais assez bon pour faire un spectacle horrifique convaincant, ni assez con dans ses pitreries visuelles pour un moment de fun débile mais mémorable (comme dans le premier film, donc).
Gloub !

vendredi 4 août 2023

OPPENHEIMER – SCIENCE[S] SANS CONSIENCE[S]

 

 

Je n’aime pas le cinéma de Christopher Nolan. Voilà, c’est dit.
Je le trouve froid, aseptisé, austère, sans folie visuelle ni inventivité.

Et puis j’ai vu Inception qui pour le coup m’a vraiment enthousiasmé. Et au vu de la première bande annonce du biopic du père de la bombe, j’y ai retrouvé cette invention visuelle, cette hargne, cette viscéralité si rare chez ce cinéaste, au point de lui donner sa chance en salle.
Et pour le coup, l’expérience fut au rendez-vous !
 
Oppi n’est pas réellement un film complexe, il est juste très dense et surtout constamment sous tension. Le montage est souvent très nerveux, le cinéaste singe timidement parfois le style d’Oliver Stone ou de Tony Scott dans quelques expérimentations visuelles et rythmiques. Le tout reste tout de même lisible et transmet ce sentiment d’urgence de la course à la bombe face aux Nazis.
A ce propos, le film se concentre surtout sur la vie d’Oppi, ses passions, ses névroses, mais aussi sur un contexte d’espionnage ou le message semble clair : mélanger science et politique n’est pas toujours une bonne idée, mais sans politique, pas de science non plus. Si vous cherchez cependant un récit se concentrant véritablement sur la fabrication de « Gadget », essayez la série TV La Course à la Bombe de 1987.
 
Toujours sous une tension constante donc, le film ne prends quasiment jamais le temps de se reposer, et impose au spectateur des tunnels de dialogues riches en informations. Bref, prenez le train en marche dés la début et ne lâchez jamais la rampe, au risque de rater pas mal de subtilités, surtout vers la fin du voyage. En ce sens, on reproche souvent aux personnages de Nolan de n’être que des éléments narratifs vides d’émotion. Pour le coup, on plonge véritablement dans la psyché des principaux personnages non manichéens, et défendant chacun ce qu’ils pensent être « juste » à leurs yeux. Il ne s’agit pas de dire qui a été méchant avec tel gentil, le monde est à l’image du Projet Manhattan, infiniment plus complexe, et au spectateur non pas de juger, mais de constater la réaction en chaîne d’évènements qui amène les plus grand génies à fleurter avec le Diable, où plutôt leurs démons intérieurs.

Sur le plan visuel, on le sait, Nolan est un traditionaliste de la pellicule (pourquoi pas ?), mais aussi un grand défenseur du « tout construit, tout fait avec du vrai ». Et pour la fameuse scène du premier essai atomique, celui-ci a donc opter pour une explosion gigantesque avec des moyens conventionnels. Et… ça ne marche pas du tout me concernant ! L’explosion est juste visuellement minable, ça ne ressemble absolument pas à une explosion nucléaire telle que vues dans les documents de l’époque. Et pire, elle ne semble pas du tout gigantesque. On me rétorquera que je n’y connais rien, que c’était une petite bombe, etc. Je.m’en.fous ! OK ? Comme disait John Ford : « si la légende est belle, filmez la légende ». Et là niveau « légendaire », on est bien plus au niveau de Xena que du Seigneur des Anneaux.

Bref, cette scène est ma plus grosse déception d’un film, qui je le rappelle, m’a tout de même bien plu dans son ensemble. Après c’est une un peu une habitude chez Nolan me concernant : quand il fait exploser la base des méchants dans Inception (encore l’exception) avec une grosse maquette, franchement c’est parfait. Mais alors filmer un crash d’avion en taille réelle dans Tenet et utiliser des focales qui donnent l’impression d’une maquette de taille moyenne, c’est un peu un exploit dans le genre…

Malgré ce petit raté, le film reste plaisant mais exigeant, et restera pour ma part, le métrage le plus sensible, humain, exploitant à merveille les talents d’acteurs d’un casting parfait et habité; mais surtout interagissant avec les notions morales du spectateur sur le bien fondé de tout cette folie, mais qui a donné naissance au monde d’aujourd’hui, pour le meilleur et le pire.

jeudi 3 août 2023

UNDERWATER[S]


Voici le seul dessin que j'ai eu le temps de faire durant mes vacances en Egypte (Juillet 2023). Je pense le mettre en couleurs, mais cette fois en utilisant peut-être des couleurs plus en aplats. Pour le coup j'ai fais des yeux moins chargé en "mascara". C'est moins personnel comme style, mais peut-être plus cohérent avec le reste. Je sais pas....