lundi 11 décembre 2023

JASMINE [Work in Progress]


En faisant un peu de rangement ce matin, j'ai redécouvert ce croquis que j'ai fait je ne sais plus quand en fait. Il y avait à peine le visage esquissé et une partie du tronc.
Ayant un peu de temps libre en ce moment, je me suis décidé à le finaliser, avant de le passer en couleur pour une prochaine fois.
Au départ, elle devait être seins nus, et au fur et à mesure, j'ai tout simplement utilisé quelques astuces esthétiques orientalistes au niveau du costume. C'est classique, mais cela reste dans le sensuel sans pour autant défrisé les petites biches des réseaux sociaux

 

mercredi 6 décembre 2023

BLOODY EYES

Un viiieeeux dessin de 2019,
remis au gore... euh, goût du jour 😈


dimanche 3 décembre 2023

KARA À L'HEURE DU PASTIS 51(ans)




Pendant toute la journée, je me suis creusé la tête pour essayer de vous faire une petite tirade dont j'ai l'habitude lors de mes anniversaires. Comme je ne fais jamais rien comme tout le monde, je ne vous parlerai pas en détail de ma nuit passée aux urgences suite à une infection dentaire, et dont j'ai gardé la trace sous forme d'un un petit selfie avec des électrodes sur mon corps velu et dodu. Mais je me suis dit que cela ferait trop "exposition victimaire". Donc j'ai préféré me mettre en scène modestement et de manière totalement naturelle et honnête avec cette photo.
 
...... C'est bizarre mais j'ai l'impression que vous ne me croyez pas vraiment
 
Hum, bref ...
 
Qu'est-ce que je pourrais vous dire sur l'année écoulée? Elle fut chargée en actualités personnelles et pas toujours très heureuses. Mais apparemment le bout du tunnel n'est pas loin et certaines personnes m'ont dit que ce serait peut-être intéressant que j'en parle un jour publiquement, afin de partager mon modeste témoignage sur certains drames qui peuvent se passer dans la vie. Pour le moment, je ne me sens pas près, mais j'espère que le jour venu, cela pourra servir à certaines personnes à affronter d'éventuels épreuves de la vie. Alors évidemment on dit souvent que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort... c'est pas faux, mais en attendant on déguste bien !

Peut-être qu'au final maintenant j'arrive à prendre un peu plus de recul sur les tracas du quotidien qui me paraissent finalement assez dérisoires par rapport à des choses plus importantes. On va pas dire que c'est le début de la sagesse, il faut pas déconner surtout avec le grand gamin que je suis ! Disons que pour utiliser un langage geek, j'accumule de l'XP!
 
Mais cette année fut aussi riche en événements heureux comme par exemple mon voyage en Égypte, ou encore ma peluche de chat qui tente toutes les nuits de fusionner avec moi avec ses petites patounes, essayant d'encercler la ceinture de graisse qui me sert de bidon !
 
Je remercie au passage ma famille et mes amis bien entendu pour leur soutien, car si l'artiste aime parfois à être seul, il n'est pas fait pour vivre seul non plus
 
Longue vie et prospère youplaboum à tous !
 

mardi 21 novembre 2023

mardi 7 novembre 2023

DEDICATIONS




Je tente une autre approche pour présenter mes dédicaces plus abouties formellement, grandement inspirée des conseils donnés à mes élèves pour présenter leurs travaux en book. Des conseils qui viennent... de moi paradoxalement ^0^
Oui, il est temps que j'applique aussi mon enseignement ^_^;

mardi 31 octobre 2023

HELL-ÖWYNN [2023]


Pour le coup j’ai voulu faire simple en m’inspirant du costume de la célèbre Shuten Douji de la saga Fate. J’ai recommencé avec les couvre-chefs gargantuesques qui m’inspirent beaucoup en ce moment, sans doutes venant de mes goûts en coiffure Art nouveau de Alphonse Mucha ^0^
La « verrière » éclatée doit sans doutes provenir de mes influences de Akira -_- ;
Et Joyeux Halloween2023 à Tous !
 

mardi 3 octobre 2023

THE POST LADY


(L'illustration de 2023 seule, sans comparatif avec son original de 2011)

Copyrights : KARA - MÉMOIRE ET BD - PRIX MANGA DES YVELINES 2023


lundi 2 octobre 2023

POST LADIES

 
En 2011, je faisais ce petit dessin pour ma propre boîte aux lettres. En 2023, à l'occasion du 1ere Édition du PRIX MANGA DES YVELINES, on me demande de faire un remake de ce même dessin. Cette fois, il faut l'adapter pour un sujet plus lié à la bande dessinée donc. Bon la différence est pas franchement évidente au premier abords (en même temps, mon style n'a pas changé en 12 ans, 'faut être lucide aussi), Mais le but était alors de retrouver l"esprit" du dessin original, en le mettant "à jour" tout simplement. 
 

dimanche 1 octobre 2023

SOUVENIRS (&) ENCOMBRANTS




Aujourd'hui, un petit post personnel car pour une fois je vais parler un peu de moi.

Ce ne sera ni drôle, ni franchement intéressant, mais bon si vous avez quelques minutes à perdre ...

Aujourd'hui, j'ai vidé la cave de l'appartement de ma mère ; et j'ai alors retrouvé tous mes dessins d'adolescence et d'enfance. Il a fallu que je me rende à l'évidence, même jusqu'au début de mes 20 ans, c'était quand même très médiocre et 99 % sont partis directement à la poubelle. Cela ne servait à rien que je garde ces souvenirs qui de toute façon seraient également partie à la poubelle après ma mort.

Donc autant que ce soit moi qui m'appelle à cette tâche.


C'est d'ailleurs aussi pour cela que dans une quinzaine de jours à peine, démarrera cette exposition où je vendrais nombre de mes planches originales. Inutile qu'elles traînent au fin fond d'un placard, et si elles peuvent trôner quelque part dans un salon de collectionneur, ce sera toujours ça de gagné...

Parmi mes souvenirs, j'ai retrouvé mes premiers tableaux à la gouache, mes premiers grands dessins au format raisin de mes délires steampunk et fantastique, j'ai même retrouvé mon tout premier roman qui mettait en scène Mickey. Et oui déjà l'époque, j'étais très fan de Disney malgré mes débuts de fanboys en animation nippone.

J'ai également retrouvé pas mal de lettres de ma mère qu'elle envoyait en colonie de vacances. Je n'ai pas eu le cœur de toutes les détruire, je me suis arrêté au bout de quelques-unes... Mais il faudra tout de même que je termine cette besogne, un jour ou l'autre.... Après les avoir relu peut-être.

Bref, aujourd'hui c'était le grand débarras et je n'ai pas ressenti grand-chose au final, peut-être parce que la vie m'a un peu endurcie, ou peut-être parce que mes dessins étaient quand même très très moches aussi 😅. Par contre, j'ai retrouvé quelques dessins totalement inédits, dont un pilote de bande dessinée fait quand j'avais à peu près 25 ans et même si l'encrage est encore un peu épais, peut-être que je les publierai pour le fun ici même?

Bref, ça fait bizarre pour le grand gamin que je suis d'arriver à un âge où il est temps de faire le ménage.

Et au moment de publier ce petit billet personnel, comme par hasard, le nounours décide de se coller à moi 😺


jeudi 28 septembre 2023

EXPO VENTES D'ORIGINAUX DE KARA !


Pour la première fois, je vends enfin des planches
de mes bandes dessinées, ainsi que des couvertures
et autres orignaux lors d'une exposition à Antony !
Toutes les infos sur l'image illustrant ce post !

 

mardi 26 septembre 2023

AI NEKO

 

 10 minutes par une AI et 15 minutes de corrections à la main...

mardi 19 septembre 2023

lundi 11 septembre 2023

BUICHI TERASAWA [1955-2023]

 
 
Ce qui était bien avec la science fiction des années 70-80, c'est que même si la réalité scientifique pointait le bout de son nez pour atténuer les ardeurs créatives de certains, elle continuait d'être une terre inconnue et débridée. Une terre de cowboys de l'espace roublards et parfois maladroits, peuplé de somptueuses pinups de l'espace qui étaient certes des sujets de fantasmes avec leurs bikinis argentés, mais aussi des personnalités fatales pour certains machos confondant leurs gros flingues avec leurs attributs ! Ça mettait en avant le courage, l'amitié, la roublardise à la Robin des Bois, l'aventure, ça se poursuivait en motos volantes dans le ciel, les gratte ciels n'avaient aucunes limites, et les néons multicolores annonçaient la naissance du cyberpunk; et dans tout ça, un Belmondo de l'espace vivait des aventures décomplexées et furieuses !
 
Le Guignolo de cet As des As de l'espace est donc parti
faire ses tribulations parmi les étoiles : See You Space Cowboy...

mercredi 6 septembre 2023

INSANE REBECCA !

 

Version finale de mon petit fan art sur Cyberpunk Edgerunners !

Merci à Sébastien Colombo pour ses conseils en anatomie ^^



lundi 14 août 2023

RANMA 1/2 - BUNNY GIRL V2 [WORK IN PROGRESS]

 

Un de mes clients (qui se reconnaîtra 🙂) a pour habitude d'acheter mes mises en couleurs de la bande de joyeux lurons de la licence de Rumiko takahashi !M

Manque de bol, il a loupé la toute première mettant en scène la célèbre Ranma. Et pour le coup, je lui ai proposé de lui en faire une nouvelle. J'ai profité également de l'occasion pour essayer une pause pas évidente 😚

 UPDATE 21 Août 2023


dimanche 13 août 2023

THE MEG 2 - REQUINS BIPOLAIRES !




Quitte à trancher dans le vif, le premier THE MEG était un sympathique nanar ultra friqué. Mais pour sa suite, on a presque envie d'en laisser dans son assiette. La faute à une approche schizophrène qui tente dans sa première heure une narration sérieuse, limite "crédible", et même parfois dramatique du genre carnassier sous marin. Et dans sa seconde moitié, une grosse couillonnade décomplexée mais qui arrive bien trop tard pour réveiller le spectateur endormi.... Dont votre serviteur!

Car oui, j'ai personnellement piqué du nez plusieurs fois, et je n'ai échappé à la mâchoire d'Orphée que grâce aux jump scares ! Alors ce n'est pas que c'est mauvais, c'est juste très, voir bien trop classique! On est venu pour voir un film de requin fun et con, et on se retrouve avec des tentatives (pas franchement réussies) de suspense sous marin, et même du drame lorsque certains personnages meurent... sans qu'on soit vraiment touché.
Non pas que ce soit si mal fait que ça encore une fois, c'est juste que... qu'est-ce que ça fout là ?
Quitte à voir un thriller sous marin bien plus efficace, récent, et dont le postulat de départ est une intrigue premier degré : je vous conseille le très sympathique UNDERWATER.
 
Bref, il faut péniblement attendre la seconde moitié du film ou notre troupe de joyeux lurons guidé par Jason Tatane arrive à la surface, pour enfin défourailler du requin à coup de sketches mis bout à bout. Alors oui c'est rigolo, mais comme on émerge péniblement de sa précédente torpeur, le temps qu'on se mette dans le bain que le siphon s'ouvre emportant avec lui le générique de fin.
 
THE MEG 2 n'est jamais assez bon pour faire un spectacle horrifique convaincant, ni assez con dans ses pitreries visuelles pour un moment de fun débile mais mémorable (comme dans le premier film, donc).
Gloub !

vendredi 4 août 2023

OPPENHEIMER – SCIENCE[S] SANS CONSIENCE[S]

 

 

Je n’aime pas le cinéma de Christopher Nolan. Voilà, c’est dit.
Je le trouve froid, aseptisé, austère, sans folie visuelle ni inventivité.

Et puis j’ai vu Inception qui pour le coup m’a vraiment enthousiasmé. Et au vu de la première bande annonce du biopic du père de la bombe, j’y ai retrouvé cette invention visuelle, cette hargne, cette viscéralité si rare chez ce cinéaste, au point de lui donner sa chance en salle.
Et pour le coup, l’expérience fut au rendez-vous !
 
Oppi n’est pas réellement un film complexe, il est juste très dense et surtout constamment sous tension. Le montage est souvent très nerveux, le cinéaste singe timidement parfois le style d’Oliver Stone ou de Tony Scott dans quelques expérimentations visuelles et rythmiques. Le tout reste tout de même lisible et transmet ce sentiment d’urgence de la course à la bombe face aux Nazis.
A ce propos, le film se concentre surtout sur la vie d’Oppi, ses passions, ses névroses, mais aussi sur un contexte d’espionnage ou le message semble clair : mélanger science et politique n’est pas toujours une bonne idée, mais sans politique, pas de science non plus. Si vous cherchez cependant un récit se concentrant véritablement sur la fabrication de « Gadget », essayez la série TV La Course à la Bombe de 1987.
 
Toujours sous une tension constante donc, le film ne prends quasiment jamais le temps de se reposer, et impose au spectateur des tunnels de dialogues riches en informations. Bref, prenez le train en marche dés la début et ne lâchez jamais la rampe, au risque de rater pas mal de subtilités, surtout vers la fin du voyage. En ce sens, on reproche souvent aux personnages de Nolan de n’être que des éléments narratifs vides d’émotion. Pour le coup, on plonge véritablement dans la psyché des principaux personnages non manichéens, et défendant chacun ce qu’ils pensent être « juste » à leurs yeux. Il ne s’agit pas de dire qui a été méchant avec tel gentil, le monde est à l’image du Projet Manhattan, infiniment plus complexe, et au spectateur non pas de juger, mais de constater la réaction en chaîne d’évènements qui amène les plus grand génies à fleurter avec le Diable, où plutôt leurs démons intérieurs.

Sur le plan visuel, on le sait, Nolan est un traditionaliste de la pellicule (pourquoi pas ?), mais aussi un grand défenseur du « tout construit, tout fait avec du vrai ». Et pour la fameuse scène du premier essai atomique, celui-ci a donc opter pour une explosion gigantesque avec des moyens conventionnels. Et… ça ne marche pas du tout me concernant ! L’explosion est juste visuellement minable, ça ne ressemble absolument pas à une explosion nucléaire telle que vues dans les documents de l’époque. Et pire, elle ne semble pas du tout gigantesque. On me rétorquera que je n’y connais rien, que c’était une petite bombe, etc. Je.m’en.fous ! OK ? Comme disait John Ford : « si la légende est belle, filmez la légende ». Et là niveau « légendaire », on est bien plus au niveau de Xena que du Seigneur des Anneaux.

Bref, cette scène est ma plus grosse déception d’un film, qui je le rappelle, m’a tout de même bien plu dans son ensemble. Après c’est une un peu une habitude chez Nolan me concernant : quand il fait exploser la base des méchants dans Inception (encore l’exception) avec une grosse maquette, franchement c’est parfait. Mais alors filmer un crash d’avion en taille réelle dans Tenet et utiliser des focales qui donnent l’impression d’une maquette de taille moyenne, c’est un peu un exploit dans le genre…

Malgré ce petit raté, le film reste plaisant mais exigeant, et restera pour ma part, le métrage le plus sensible, humain, exploitant à merveille les talents d’acteurs d’un casting parfait et habité; mais surtout interagissant avec les notions morales du spectateur sur le bien fondé de tout cette folie, mais qui a donné naissance au monde d’aujourd’hui, pour le meilleur et le pire.

jeudi 3 août 2023

UNDERWATER[S]


Voici le seul dessin que j'ai eu le temps de faire durant mes vacances en Egypte (Juillet 2023). Je pense le mettre en couleurs, mais cette fois en utilisant peut-être des couleurs plus en aplats. Pour le coup j'ai fais des yeux moins chargé en "mascara". C'est moins personnel comme style, mais peut-être plus cohérent avec le reste. Je sais pas....




lundi 31 juillet 2023

[WALK LIKE AN EGYPTIAN - 2023] - DIVERS ET INCONGRUITES!


19 JUILLET 2023 - Bien faire sa valise, c'est important ! Mais bizarrement, je pressentais qu'elle serait un poil plus lourde que prévu ! J'ai dut hélas délester une passagère clandestine et la confier à mes gentils voisins ^0^
 

 
 

dimanche 30 juillet 2023

WALK LIKE AN EGYPTIAN [BY 44°]



Et me voilà donc de retour d'un voyage d'une dizaine de jours en Égypte, avec une température moyenne oscillant entre 35 et 45° à l'ombre!!!
Enfin, quand on en trouve, de l'ombre
Avec de pareilles températures, c'est la basse saison en Égypte. L'avantage de cette météo vraiment calorique, c'est que la fréquentation est relativement basse. Quand on dit relativement, c'est qu'il y a déjà quand même pas mal de monde ! Et en haute saison, certains temples doivent ressembler à de véritables métros parisiens !
Mais parfois il arrive de petits miracles, comme par exemple ma visite à la Vallée des Reines avec mes compagnons de voyage, et où nous étions totalement seuls! nous avons pu visiter ainsi la tombe de Néfertari dans un isolement et une tranquillité totale. Un véritable moment de surréalisme et de poésie à vivre au moins une fois dans sa vie !
Nous avons pu visiter bien entendu les principales pyramides de la région du Caire, nous en avons même exploré quelques-unes, malgré une géographie des lieux assez acrobatiques!
Nous avons ensuite remonté le Nil jusqu'à Carnac et Louxor, et nous sommes bien entendu allés jusqu'à la frontière du Soudan pour nous aventurer à Abou simbel. Comme je m'en doutais, un fois sur place, c'est bien plus "grand" quand on est devant certains monuments, sauf peut-être pour Abou Simbel et le Sphinx. Mais j'en parlerais plus en détail au moment de publier les photos. Encore une fois les températures étaient extrêmes, dépassant les 45°, mais avec un taux d'humidité quasiment nul, je ne dirais pas que l'on s'habituait... mais on s'y attendait...
Tout cela pour vous dire que vous risquez d'en bouffer prochainement des tonnes de photos de mon voyage !

lundi 17 juillet 2023

MISSION IMPOSSIBLE 7 – L’INFORMATIQUE HOLLYWOODIENNE



Vous savez ce qui est ironique ? C’est qu’au moment ou je publie cet article sur un film ou le principal antagoniste est une Intelligence Artificielle… la grève des scénaristes et des acteurs fait rage contre l’utilisation… de l’Intelligence Artificielle.
Mais bon, forcément, c’est beaucoup plus épique et impressionnant au cinéma que dans la réalité.

Quid donc de ce 7ème opus ? Bon déjà l’informatique vue par Hollywood risque de faire tiquer pas mal de geeks, disons… tatillons. Par rapport à certains retours de ces mêmes geeks, l’IA telle que traitée dans le film est à mon sens tout à fait crédible, malgré de grosses ficelles et raccourcis clairement là pour fluidifier la narration, sans passer par la case du spécialiste qui vous dira ce qui va de ce qui ne va pas. Et donc, soit vous vous laissez porter par votre suspension d’incrédulité, soit vous tiquerez sur certains gros enjeux du film. En gros, c’est un peu comme si un spécialiste de la NASA regarde Armageddon de Michael Bay, soit en imprimant la paume de sa main sur son front toutes les 30 secondes, soit en prenant son pied devant un spectacle visuellement À PEU PRÈS crédible, mais surtout très fun et généreux (et je ne vous raconte pas les vrais agents secrets devant un James Bond). A vous de voir, donc…

Côté action, on est parfaitement servi avec des scènes très inventives, parfois drôles même, mais hélas gâchées… par le marketing du film qui a cru bon de nous en montrer trop à l’avance ! OUI, on sait qu’une locomotive va tomber pour de vrai dans le vide, OUI on sait que Tom Cruise va faire telle où telle cascade à tel moment du métrage, etc. Bon, fort heureusement il reste pas mal de surprises inédites, et surtout certaines scènes qui réussissent à êtres particulièrement intenses dans la gestion de l’espace scénique et le suspense qui en découle. On passera outre cependant une grossière erreur de raccord que l’on ne spoilera pas ici et qui concerne, disons le sans la divulguer, un souci de « couleurs » (ceux qui ont vus le film devrait tilter à la lecture de cette phrase. Normalement).

Autre point noir totalement personnel : si les scènes d’action sont encore une fois très réussies, épiques, grandioses, inventives et surtout lisibles donc, j’ai particulièrement regretté que TOUTES les scènes de dialogues du film soient tournées en très gros plans ! Très peu de plans larges et composés, et qui donnent un sentiment de « téléfilm » où les champs contres champs basiques et étouffants se répondent de manière mécanique et lassante. C’est très dommage pour un réalisateur qui avait pourtant réussi à ce niveau là un sans faute dans l’opus précédent de la saga… Déstabilisant.

Il reste néanmoins un film visuellement généreux, traitant au final d’un sujet original et d’actualité ; tout en le rendant accessible au grand public et sans pour autant trop énerver les geeks qui laisseront de côté leurs souci du détail, pour pleinement profiter d’un spectacle de qualité ! Et même si mon discours peut paraître une excuse à « un film bourrin mais pas très finaud », il n’en est rien. La narration par le suspense reste intense et on ne voit pas filer les 2h40 du métrage. Les quelques coups de théâtre sont bien amenés et crédibles, certains sont assez « énormes » mais passent sous soucis par un ton un peu plus décontracté que d’habitude. La nouvelle héroïne introduite dans la saga n’est pas une Marie Sue, et n’en est que plus sympathique ET empathique par ses défauts et son courage à affronter des enjeux qui la dépassent. Et forcément, la conclusion de cette première partie me donne clairement envie de voir une suite que l’on espère à la hauteur !

lundi 10 juillet 2023

SHARK GIRL [In Colors]


Application de plein de techniques apprises plus ou moins récemment. Je pourrais encore y passer des jours, mais à un moment il faut lâcher le bébé et passer au suivant.
Merci à Aurore pour ses retours ^^

 

jeudi 29 juin 2023

INDIANA JONES 5 - MENTION HONORABLE


J’ai un problème avec le réalisateur James Mangold. Je n’ai vu que ses deux adaptations cinématographiques du personnage de Wolverine. Si LE COMBAT DE L’IMMORTEL s’inscrivait dans la veine bling bling mais fun des produits MARVEL (estampillés FOX), son LOGAN m’avait fortement déçu, du fait d’une réalisation certes lisible, mais dénuée d’un style propre et iconique. Je suis de ceux qui apprécient les réalisateurs ayant une touche personnelle et reconnaissable comme Guillermo Del Toro, Tim Burton, Zack Snyder, ou même le décrié Micheal Bay. Ils ont tous un univers graphique et narratif propre, et le travail de Mangold (du moins de ce que j’ai vu), s’inscrit dans la veine des faiseurs comme Christopher Nolan et autre Denis Villeneuve : des cinéastes « réalistes et neutres », ne prenant quasiment aucuns risques formels au niveau du visuel. C’est propre mais lisse, lisible mais jamais trop audacieux, et je sens qu’a ce moment de ma rédaction, la moitié de la Terre m’en veut.

Si vous êtes de ceux-là, arrêtez votre lecture puisqu’à vos yeux, j’ai perdu toute crédibilité artistique.

Pour les autres : Et c’est cela le problème de cet IINDIAN JONES 5. Il existe, il est juste bien fait pour assurer le spectacle, certaines scènes d’action sont très réussies et originales, la scène finale que je ne spoilerais pas est plutôt bien trouvée… Mais c’est tout. C’est un film « calibré » qui essaie d’imiter le style académique flamboyant des précédents opus, sans jamais parvenir à imposer un visuel iconique ou un simple plan ou le spectateur peut se dire : « Oooohh ! »

Ma définition de l’académisme flamboyant se veut une référence à l’âge ‘or d’Hollywood. Un cinéma lisible, élégant dans ses cadres parfois taillés comme des tableaux ou justement les plans iconiques et composés, tels des illustrations, s’alignent pour former un ensemble encore une fois flamboyant. L’un des derniers représentants de ce style est pour moi LA MOMIE de Stephen Sommers. Et si l’on veut moderniser le style, on arrive à par exemple SAHARA de Breck Eisner. Ou encore le génial film 3D TINTIN qui reste pour le moi le véritable INDIANA JONES 4.
Tout n’est donc pas figé bien entendu.

Mais voilà, le souci c’est que cet INDIANA JONES 5 n’a pour moi pas assez de véritables folies ni audaces grandioses (à part dans sa scène finale donc). La scène d’introduction est plutôt bien fichue, mais il manque la fin qui nous est révélée après une ellipse disons « économique » (un comble pour un film frôlant les 300 millions $ de budget). Les décors antiques souterrains et cachés sont franchement minuscules et feraient ricaner les chefs décorateurs des deux premiers films (mais contenteraient un épisode de STARGATE ATLANTIS). Pour le reste, c’est bien. Mais c’est juste… bien. C’est propre, et au final assez anecdotique.

Bref, INDIANA JONES 5 parvient tout de même à mettre en avant ses sympathiques personnages, avec un Harrison Ford qui reste impressionnant pour son âge. L’héroïne est plutôt enjouée et juste assez effrontée pour ne pas tomber dans le « néo-féminisme anti mâles blancs patriafacho cis normé ». Le méchant reste efficace et son plan du retour du 3ème Reich est plutôt original (pour peu que votre suspension d’incrédulité dise oui). Les effets visuels sont de qualité tout en étant dans les standards minimum de notre époque (on est loin de la catastrophe du 3ème film). Bref, l’ensemble crée un spectacle tout à fait honorable, digeste mais pas gargantuesque. Mais peut-on se contenter d’une mention honorable pour un film de la saga INDIANA JONES ? 

mercredi 28 juin 2023

THE FLASH, LE FILM – SEUL[S] CONTRE TOUT

En cinéma, qu’est-ce que la « suspension d’incrédulité » ? C’est une sorte de contrat moral que passe tacitement l’œuvre avec le spectateur. L’œuvre propose un univers avec ses codes et ses limites, et le spectateur signe, où pas ! Et avec le film de Flash, le contrat ressemble plutôt à un bottin téléphonique ! Malgré cela, l’oeuvre se montre très généreuse en péripéties visuelles et inventives… Voir peut-être même un peu trop.

Commençons déjà par le souci du voyage dans le temps. On le sait, c’est très compliqué de faire un scénario plausible avec une telle aberration narrative de départ. A cause des paradoxes en pagaille, seuls deux types de scénarios fonctionnent logiquement : la boucle temporelle comme dans le premier Terminator ou bien l’Armée des 12 Singes. Et l’univers parallèle : un « système de sécurité » universel qui fait que à chaque saut dans le temps, le voyageur passe dans une réalité parallèle ou il pourra faire ce qu’il veut sans jamais interférer avec sa ligne temporelle. Ensuite il y a les exceptions comme la saga Retour Vers le Futur (si on évite de trop chipoter bien entendu). Et dans Flash, c’est un peu la fête au n’importe quoi entre les paradoxes temporels, les univers parallèles, mais surtout son « hub central » qui sert de point de convergence temporel où le héros peut s’arrêter pour fouiller une multitude d’univers et de temporalités alternatives. Alors visuellement, oui c’est très chouette et graphique… Mais c’est juste n’importe quoi narrativement. Mais si on s’arrête à cette première aberration, autant quitter la salle de suite.

Clairement le contrat passé avec le spectateur sera d’accepter un peu tout et n’importe quoi narrativement sur l’autel du fun spectaculaire. A vous de voir si cela vous convient ou non. Personnellement, j’ai dit OK. Certains diront que c’est prendre le spectateur pour un abruti. Mais qui prends le spectateur pour un abruti au final ? Le film ou celui qui pose un jugement ? Si vous pensez qu’un film con peut rendre le spectateur con… Vous avez une piètre opinion du mental de ce dernier. Comprenez que lorsqu’un spectateur fait un choix de film, généralement, il SAIT ce qu’il va voir et ne pas forcément ériger son narratif en principe de réalité à appliquer dans la vie.

Alors OUI, Flash c’est n’importe quoi, mais c’est très fun, spectaculaire, certains coups de théâtre ont même une certaine logique. Donc pourquoi pas ? 

Autre question qui a divisé les spectateurs, les effets spéciaux. Alors oui, ils ne sont pas tous parfaits c’est sur. Mais si tout le monde a gueulé sur les bébés qui chutent en slow motion, personne n’a remarqué la performance 100% réussie qui s’étale quasiment pendant tout le métrage, à savoir les « deux » Flashs qui se côtoient dans un nombre important de plans techniquement tous parfaits (sans parler de la performance de l’acteur en soi). Ensuite, comme disait le directeur des effets visuels de L’Empire Contre Attaque : « Vous pouvez avoir les effets visuels les plus parfaits du monde, tout le monde sait qu’une cité dans le ciel… cela n’existe pas ! ». Et donc OUI, faire tomber des bébés dans le vide, en slow motion, forcément, votre cerveau déraille ! Et parfois c’est très drôle ce genre de réaction ; comme les spectateurs s’étant plaint de la piètre girafe en image de synthèse de la série TV The Last of US… et qui s’est révélée au final totalement vraie dans un making of !

Alors oui certains effets se veulent graphiques pour faire un cache misère de certains plans limites. Mais pouvait t’on faire mieux par exemple pour ces fameux bébés ? Où même les différentes réalités alternatives vues dans la scène finale ? Comme pour le cinéma de Hong Kong des années 80 ou l’intention primait sur la qualité technique, ce Flash aligne les bonnes intentions… Mais peut-être parfois trop ambitieuses pour lui au final ?

Il reste tout de même un film très sympathique, sans doutes un peu malade et boulimique de vouloir en faire trop, jouant sur le fan service pro Burtonien versus Zack Snyderien. C’est une sorte de buffet à volonté certes généreux, mais où on aurait mélangé toutes les cuisines du monde et dans le désordre. Le film parvient tout de même à créer sa cohérence dans tout ce chaos, divertit par ses nombreuses scènes d’action, parfois spectaculaires, mais parfois aussi porteuses d’émotions lors de la scène finale où notre héros rouge et or devra faire certains choix difficiles. Car tout choix impliquant forcément un renoncement. Et ce Flash a choisit parfois à bon escient, et parfois de manière plutôt maladroite, mais je pense sincère, de faire quelques chose d’au moins sympa à vivre sur le moment. Mais de là à laisser un souvenir impérissable…

jeudi 22 juin 2023

SHARK GIRL - WORK IN PROGRESS


Petit aperçu du travail sur les yeux de mon personnage.



mardi 20 juin 2023

LUNA ABYSS - LA DEMO !

 

 
Impossible de ne pas penser à l'univers cyber gigantesque du manga #blame de Tsutomu Nihei. Avec son architecture bétonnée brisée et parcourue de tuyaux semi organiques, ce jeu FPS vous entraîne ainsi dans une ambiance crépusculaire gothique. Bien sur, il ne s'agit que d'une démo (gratuite, donc à votre tour d'essayer ^^), mais les prémices d'une belle histoire tragique se dessine.
Quelques bémols m'ont un peu terni l'expérience :
Une difficulté un peu trop élevée en mode "normal", mais on peut régler celle-ci, et le fonctionnement des armes et leur système de "lock" demande un petit temps d'adaptation. Mais l'efficacité finale est bien présente!
Des textures franchement pas terribles par moment, même en mode "cinématique" (ultra, quoi). Ce n'est pas flou, mais on à l'impression de voir des textures basse définition avec un filtre "lissage" pour la HD. Bon dans le fun, ça passe, mais pour un jeu récent, c'est un peu cheap. A vérifier dans la version finale.
Et petit regret personnel et j'assume, le manque d'un peu de fan service dans les cinématiques concernant l'esthétique de l'héroïne quand on a d'aussi belles gambettes!
Mis à part ces petits bémols, cette démo m'a franchement satisfaite, les phases de dialogues façon visual novel à choix multiples m'ont aussi surpris pour un FPS. Comme quoi les deux genres se marient bien.
Une belle surprise donc, qui demande une confirmation le jeu une fois disponible (aucunes dates de sorties au moment ou j'écris...)

samedi 3 juin 2023

SHARK GIRL - WORK IN PROGRESS

Malgré les AI, on continue quand même de dessiner pour le plaisir ^^
OUI, je sais, quand on fait les ombres d'un personnage, on travaille l'ensemble et pas détails par détail,
MAIS j'en avais envie comme ça, NA!!!


lundi 29 mai 2023

Second essai de 3D/GRAYSCALE to COLOR


C'est rigolo à faire, et en plus cela peut servir
de support de cours sans que j'ai trop honte devant les élèves ^0^


 
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dimanche 28 mai 2023

LES CHEVALIERS DU [Z]ODIAQUE – LES X-MEN LOW COST !


Quelle est la différence entre le navet et le nanar ? Le navet est un film consternant, alors que le nanar est tout aussi consternant, MAIS néanmoins hilarant ! De par ses maladresses, le malaise qu’il inspire sans le faire exprès, ses incohérences absurdes, le nanar est un délicieux paquet de bonbons à partager entres amis hilares. Le film de CD[Z] est-il donc un BON nanar ?

Comme on dit à Kaamelott : « Oui…. Bah nan »
En effet ce film n’est pas assez bon pour en faire une petite série B sympathique, généreuse mais sincère. Mais, il n’est pas non plus assez mauvais pour provoquer une tendinite des zygomatiques (même si j’avoue avoir fini la séance de cinéma avec un rire bien plus nerveux que rigolard). Car celui-ci est parfois traversé par des fulgurances bienvenues… et aussi malvenues ! En gros, pour une très bonne idée, on peut citer dix autres très mauvaises.
CD[Z] est donc un grand huit émotionnel et visuel qui a au moins l’avantage de piéger l’attention des ses victimes consentantes en salles de cinéma.

Faire deux listes qui s’opposent est certes une facilité rédactionnelle. Mais pour le coup, elles me semblent judicieuses afin de peser le pour et le contre tellement il y a dire !

POUR :
-L’acteur incarnant Seiya s’est clairement investit dans son rôle, tout en ayant le physique de son personnage.
-L’actrice incarnant Athéna est juste parfaite lorsque celle-ci revêt tous ses attributs de déesse. Les quelques minutes où elle déchaîne son pouvoir à la fin du film sont véritablement sublimes !
-Des chorégraphies martiales au corps à corps très réussies, originales et bien filmées.
-Le masque de Marine, les armures des méchants, surtout leurs casques.
-… Eeeeeet ce sera tout.

CONTRE :
-Le film est en fait un condensé de toutes les mauvaises idées des séries animées récentes, qu’elles soient en 2D ou en 3D. Exit le Sanctuaire, le Grand Pope, où même les autres chevaliers (on n’aura droit ici qu’à Pégase et Phoenix en d’jeunz Dark Sasuke morveux), le côté heroïc fantasy urbain, les décors antiques, etc. On se focalise sur l’ex du père adoptif d’Athéna qui a monté une multinationale pour combattre Athéna, tout en aspirant le cosmos de jeunes chevaliers. Afin de lui permettre de survivre à la blessure que lui a faîtes sa fille adoptive quand elle était encore bébé, aidée par son acolyte Cassios en cyborg tuné.
……
Je vous laisse digérer les infos.

On reprend ?
DONC, et pour résumer : C’EST QUOI LE RAPPORT AVEC SAINT SEIYA ?
Non parce que je veux bien que le principe d’une adaptation, c’est justement d’adapter. Je veux bien que quand on n’a pas de sous pour adapter le Seigneur des Anneaux nippons des années 80, on fasse quelques changements malins dans le scenario de base… Mais, nom de Pope, au moins le film 3D essayait de reprendre la trame de base de l’œuvre originale ! Et même si 65 millions de dollars n’est pas une petite somme, ce n’est clairement pas suffisant pour faire dans du grandiose (à moins de faire le film en Russie où les gars ont réussis l’exploit de faire un Avengers like avec moins de 10 millions : Guardians)
Car le souci est le suivant : à qui s’adresse ce film ? Pas aux fans qui n’y trouveront pas leurs comptes. Ni aux profanes à qui on n’offre même pas une bonne petite série B maligne.
-Si certains effets spéciaux sont tout à fait corrects, d’autres sont à peine dignes de fans films prestigieux (l’entraînement de Seiya dans une carrière façon Biouman), certains sont tout de même très impressionnants (les quelques minutes du final avec une Athéna sublimée).
-Dans la première série TV animée, le système des chevaliers et de leurs cosmos est connu du monde entier et Seiya s’entraîne déjà. Hors dans le film, Seiya DÉCOUVRE ce monde atypique, et vient le passage du doute, de la remise en question, du début de son entraînement, etc. Ce qui nous prends UNE BONNE HEURE D’INTRODUCTION. On en revient donc à la question du public visé. Et encore, lorsque la série TV avait démarrée, elle avait réussi à bien résumer son univers et ses enjeux dés son introduction.

Et maintenant la question importante : EST-CE DRÔLE ?
Encore une fois, on est dans l’entre deux. La plupart des scènes d’action sont plutôt cools en terme de chorégraphies martiales lorsqu’il s’agit juste de confronter des corps. L’introduction de Seiya est vraiment cool en soit. Son côté badass qui fait des combats de MMA, le tout très bien filmé sur des chorégraphies martiales recherchées et dynamiques, ça a de la gueule… MAIS encore une fois, c’est le rapport avec Saint Seiya ??
Après il y de vrais moments nanars comme le fait que Seiya se déplace dans un avion Barbie hilarant forcément désignée par un ingénieur de chez Hasbro shooté aux Tagadas (mais piloté par un Mark Dacascos qui vieillit bien). Le tout se déroulant dans des décors techno cyberpunk sympas… MAIS qui encore une fois n’ont AUCUN rapport avec le lore de base de Saint Seiya.
Ensuite dés que les effets spéciaux interviennent, on est dans un Power Rangers Wish, là où le film mésestimé de Power Rangers justement de 2017 faisait déjà bien mieux ! On alterne entre une attention posée (limite résignée) et petits rires nerveux à la vue de quelques passages déjà cul-cultes

Ce film est au final une très longue introduction à une œuvre prévue en 6 longs métrages (qui ont peu de chances de voir le jour). Avec son intrigue cyber d ‘jeunz technoïde, ces DEUX SEULS chevaliers qui ne présentent même pas 2% du lore original, forcément on en revient à la phrase que prononce la méchante du film à la fin : « Je suis désolé… »
Et moi de répondre à voix haute avec mon copain de séance de cinoche : « Nous aussi… »
Mais au moins, nous vous rassurons, nous étions hilares !

lundi 22 mai 2023

GRAYSCALE TO COLOR


Petit exemple de décors en 3D repeint façon "peinture", avec mise en couleurs très (trop) rapide; le tout pour un cours en amphi à l'école Creapole.

Rien de compliqué, mais rigolo à faire et à montrer en exemple pour le principe/méthode.