dimanche 31 août 2025

RED SONJA [2025] - MARTINE CHEZ XENA !




Connaissez-vous la différence entre le VINTAGE et le RINGARD ? Tout effet de mode à une période faste, puis tombe dans le ringard avant de renaître parfois dans une tendance dîtes Vintage ! Et voici l'âne mort que ce trimballe ce RED SONJA version 2025, que l'on croirait surgir des années 90 tel un téléfilm italien de la CINQ, avec une esthétique entre carton-pâte propret et direction artistique du tout premier film de DONJONS ET DRAGONS en l'an 2000 ! On oscille alors alors entre heroic Fantasy et atompunk ! Oui oui, car le méchant a son propre "réacteur nucléaire" au sein de sa capitale  avec champs de force et char d'assaut en métal riveté steampunk, et peaux de bêtes post-apo italien ! Le mélange ne prends jamais, et ce ne sont pas hélas les quelques somptueux paysages naturels émaillant ce navet, qui parviendront à mettre un vernis un tant soi peu harmonieux entres deux décors issus des premières béta de WORLD of WARCRAFT !

Et c'est dommage, car en soit on sent que le réalisateur à eu quelques bonnes idées. Comme par exemple de mettre en scène méchant athée et 100% tourné vers la technologie contre un monde barbare pétri de croyances obsolètes (enfin soit disant). Dommage que l'acteur choisi semble sorti d'un DIE HARD 4, en plus mou et gringalet. Il y a aussi quelques twists bien sentis (oui on spoile, on s'en fout), comme le fait que la compagne d'armes du méchant a des relents de schizophrénie... qui sont en fait fut à une manipulation chimique du sus-nommé méchant ! On notera aussi une scène finale 100% dialoguée, sans combat final dantesque (en même temps, y'a plus d'sous), ou les points de vues de deux civilisations s'affrontent. Donc, OUI, il y a quelques fulgurances, mais le tout est noyé dans une photographie plate de pilote de série TV italienne des années 80, et une mise en scène qui tente quelques trucs avec des plans à la Zack Snyder, sans jamais marcher réellement.

Enfin parlons de l'héroïne, car si on peut louer les efforts évidents de l'actrice pour incarner son rôle, elle n'a absolument pas la carrure pour botter des culs de gars de 120 kilos de muscles en armure ! On est loin de la prestance de Brigitte Nielsen incarnant déjà la rousse énervée dans le nanadesque KALIDOR en 1985. De plus, on en fait une héroïne très sage, amie des animaux, qui certes s'énerve de temps en temps contre des mâles dans des chorégraphies à peine correctes. Et encore une vois, l'environnement esthétique rajoute au kitsh d'un film qui aurait pu faire illusion sur NRJ12 en 1995, mais qui aurait immanquablement vieillit, sans avoir le charme de séries TV généreuses et rigolotes comme XENA ou encore HERCULE.

On se retrouve devant un navet (même pas un nanar rigolo pour soirée pizza/Champomy entres potes), mou du genou, qui hésites entres esthétique de MMORPG des années 2000, pseudo dark fantasy TEMU, et quelques très rares fulgurances qui font autant d'effets que d'écoper le TITANIC avec une cuillère à café trouée et sans manche ! On se mets à avoir envie de revoir KALIDOR (oui à ce pont là), de rêver ce qu'un tel projet aurait donné entres les mains d'un Zack Snyder, d'un projet graphique à la 300, ou même façon DONJONS ET DRAGONS version très réussie de 2023 !

Le VRAI film de RED SONJA reste alors à faire, pour le moment, on se contentera de ce RED SOJA insipide, dépassé, malaisant, honnête pourtant dans ses intentions.... mais n'ayant pas le talent de ses ambitions.



samedi 9 août 2025

FELINE ARMOR


Cela fait quelques temps que je n'ai plus touché à un crayon, alors je refais une petite gribouille vite fait, histoire de...
Je pensais la faire pour la journée internationale du chat, le 8 Août, mais bon, j'ai traîné un peu. En ce moment, je suis principalement sur des projets non artistiques, mes programmes scolaires à venir, et aussi... Bah, je suis en vacances ^0^.
Tout ça pour dire que OUI, je crayonne encore un peu de temps en temps, et pour la suite, bah on verra...


vendredi 8 août 2025

THE FANTASTIC FOUR : PREMIERS PAS (DANS LE TAPIS...)

 

ATOMPUNK : Récit de fiction se déroulant dans un passé alternatif et reprenant les codes esthétiques et le contexte culturel/politique des années 1950-60. Son parent le plus connu est le STEAMPUNK ou encore le CYBERPUNK (celui-ci se déroulant dans le futur).

Véritable fantasme de concepteur designer, TFF est un véritable régal pour tous les modus de science fiction vintage à la THUNDERBIRDS et autre PLANÈTE INTERDITE ! Le moindre bouton, la moindre porte, costume, voiture, TOUT a été pensé avec soin pour introduire cet univers alternatif qui fleure bon les séries TV d'UFO, mais boostés aux FX numériques et à une production value pétée de thune !

Eeeeet ce sera tout pour les qualités évidentes du film. Non pas que le reste soit mauvais, mais on est dans du convenu, mais du convenu de bonne facture et mené à un rythme d'enfer ! Les scènes d'action sont spectaculaires (mais déjà vu ailleurs), c'est souvent grandiose (mention à Galactus mais uniquement dans son vaisseau, sur Terre c'est un Kaiju/monstre géant lambda numéro 569 889) . Les personnages sont tous sympathiques et même le "je suis partout" Pedro Pascal campe un docteur Steeve Richards très convaincant, émotionnel, et en dualité avec ses sentiments et son analyse froide et pragmatique des situations les plus désespérées. Tout cela constitue une famille de personnages réussis et dont l'entraide est le maître mot. Paaaaas innovant, mais c'est une valeur sûre et consensuelle. 

Là ou le costume de lycra commence sérieusement à filocher, c'est au niveau de l'écriture comme d'habitude dans certains blockbusters récents. Et pour le coup, il va falloir spoiler !

Bon déjà le fait le vaisseau de Galactus mettes 1 mois pour traverser l'espace intergalactique, mais également UN MOIS supplémentaire pour faire Jupiter-Terre, il va falloir passer chez le garagiste spatial le plus proche d'ici et revoir l'embrayage !
Ensuite on demande aux terriens de construire en moins d'un mois des mégastructures à travers le monde. Alors OK, on est dans de l'Atompunk, avec les 4 Fantastiques qui ont un vaisseau capable d'aller dans un trou de vers, ou de refaire le plein de sur le disque d'accrétion d'un trou noir; mais bon, ça commence à faire beaucoup  pour votre suspension d'incrédulité qu'il va falloir droguer et bâillonner!

Mais voilà, votre suspension se libère et hurle au grand n'importe quoi lors de la scène finale, ou Galactus va chercher lui-même Franklin, le rejeton de Richards! SAUF QUE.... Quand Galactus a décidé de faire de la Surfeuse d'Argent son émissaire, il a juste mis son vaisseau en orbite, et hop rayon tracteur depuis l'espace ! QUESTION : POURQUOI donc Galactus a t'il besoin de sortir de son vaisseau et de déambuler à travers New York ? Son rayon ascenseur est en panne ?

Mis à part son exceptionnelle direction artistique, et son rythme enlevé dopé aux scènes d'action trépidantes, tout cela reste bien sage dans le fond. Le film rejoint alors assez vite la malédiction des adaptations du comics original ayant TOUTES échouées à aboutir à des oeuvres à la hauteur du mythe. Et c'est dommage, car on y était presque. La table était somptueuse, tous les convives étaient en costumes, les chandeliers braillaient de mille feux, et lorsqu'on ouvra le menu... On tomba sur menu Big Mac classique, avec trop de glaçons dans le coca pour en effacer encore un peu plus le goût...