On dit souvent que les fondements de la culture geek sont nés à la fin des années 70, avec Star Wars.
Mais en fait, dans le genre pop culture, on peut remonter jusqu'à la première série TV de Star Trek, dans les années 60 ! Spock serait-il alors la première vraie icône historique des geeks ? Difficile de donner une date précise et certains ne se gêneront pour taper du poing sur la table, pour imposer une pseudo date où tout à démarré (on peut remonter à la Guerre des Mondes de Georges Pal, voir jusqu'à Cyrano de Bergerac, pendant qu'on y est !).
Non, nous parlons ici d'une icône, la première de son genre. De celle qui lors d'une sortie, fut accostée par une jeune femme en pleurs, la suppliant de guérir son fils atteint d'un mal incurable. L'acteur à alors expliqué qu'il s'agissait d'un rôle de fiction et qu'il ne possédait pas de tels "pouvoirs". Ce à quoi la désespérée avait répondu : "Comment pouvez-vous le savoir, vous n'avez jamais réellement essayé ?!"
Là encore, certains esprits trop pragmatiques diront que la geekittude, c'est une fuite de la réalité. Mais la réalité nous donne t'elle envie de croire encore en elle ? Parlons réalité alors : si la science fiction ne sert à rien, pourquoi alors la première et très concrète navette spatiale américaine s'est elle appelé Enterprise, tout comme le vaisseau de Star Trek ? Par hommage évident des scientifiques ayant oeuvré sur l'engin, bien entendu ! Le rêve, n'est souvent que le prémices, le point de départ d'une réalité espérée, et parfois concrétisé.
Rappelons-nous encore de ce très sérieux scientifique interviewé au 20h, expliquant le pourquoi d'une station orbitale internationale (l'ISS). Il parle alors d'expériences, d'observations, etc... puis conclu avec un large sourire :"Eh, une station orbitale, c'est quand même bien la classe !" ^0^
Mr. Spock, avec son pseudo côté pseudo froid, était en réalité bien plus humain que certains cyniques où hypocrites actuels. Pince sans rire serait alors le mot plus juste, pour ce qui est encore pour certains, un exemple à suivre (merci à l'écriture de Gene Roddenburry au passage), et surtout un homme dont la gentillesse n'était pas de la science fiction, à en croire sa réputation.
Mais la science fiction à ses limites. Pas de Star Trek III pour Monsieur Spock. Que cela soit celui de 1984 où ses compagnons partaient à la recherche d'un moyen de le ramener à la vie. Ni de Star Trek III sous la houlette du producteur de lens flare JJ.Abrams. Non, un aller simple vers un monde où bien d'autres hommes ont déjà mis le pied pour une fois, dont Deforrest Kelley et James Doohan avant lui.
Adieu Monsieur Nimoy, au revoir Monsieur Spock. Merci encore une fois.
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