Une
crise de la quarantaine et un an plus tard, voici de nouveau mon petit post
annuel sur ma vie personnelle. La crise ici mentionnée peut alors revêtir
plusieurs aspects : bilan de vie, de carrière, remise en question de ses
convictions, interrogations sur son avenir, etc…
Pour
ma part, c’est ma collectionnite aigüe qui en prend un coup ! Comme dit la
chanson de Souchon : « on nous fait croire que le bonheur, c’est
d’avoir ». Eh bien je dois avouer que depuis que j’ai déménagé récemment
dans un appartement deux fois plus grand que le précédent, je me suis posé
cette simple question : « deux fois plus grand…. pour deux fois plus
de bordel ?» Après tout, même si je reste un passionné de BD, mangas et
artbooks, comme beaucoup à un certain moment de la vie, je me pose la question
de la finalité de cette passion. Comme l’indique le titre de ce post : si
je ne peux partager la joie de ma passion, sa saveur est bien fade ! Aller
au cinéma seul ? Jamais de la vie ! Ne pas parler de mes coups de
cœur sur Facebook ou les forums ? Autant me priver de clavier !
C’est
alors que me revient cette phrase prononcée par le réalisateur Jean Jacques
Beineix, il y a près de vingt, lors de la
sortie vidéo de son documentaire sur l’otakisme au Japon : « A un
moment, la passion ou la collection, ne se suffit plus à elle-même. Soit on
l’abandonne, soit on passe à l’étape suivante : la réalisation ».
Et
je l’ai fait en devenant auteur de BD, illustrateur, et même animateur d’ateliers
pour des enfants que je n’ai pas personnellement, mais que j’essaye de guider
avec sincérité au delà du coup de crayon à maîtriser. J’essaye ainsi de leur
apprendre à apprécier la simple joie de créer, sans les mettre en concurrence,
tout en leur apprenant des valeurs qui me sont chères (entraide, ouverture
d’esprit, curiosité, etc).
Ainsi,
cette soif est encore là, intacte, et je dirai même que je n’ai jamais eu
autant la gorge sèche de ma vie ! Grâce à la technologie actuelle et aux
moyens de communication à notre disposition, créer un œuvre n’a jamais été
aussi accessible ! Alors plutôt que d’investir dans des bouquins qui
resteront la plupart du temps au fonds d’un placard, je préfère investir dans
du matériel photo par exemple. A mon humble niveau bien entendu : j’acquiers
un trépied, un réflecteur, etc… Je rêve aussi d’upgrader mon vieil ordinateur
pour que celui-ci me permette d’aller encore plus loin dans la réalisation de
mes projets. J’explore de plus en plus les méandres d’internet à la recherche
de nouvelles sources d’inspiration. Et là encore, je partage allègrement mes
découvertes avec mes contacts de Facebook. J’apprends encore à mon âge de
nouvelles techniques de mise en couleurs, j’expérimente, et j’essaye encore et
encore de retrouver cette petite étincelle dans mon œil de grand gamin
surexcité.
Bref : ma
passion ne s’est pas éteinte, elle s’est transformée !
Et j’espère encore
partager avec vous à l’avenir,
cette insatiable soif
de création.
Et pour conclure sur
une note un peu plus
humoristique, je vous
offre la vidéo que
j’inflige depuis si
longtemps à tous ceux
à qui je souhaite un
bon anniversaire
sur Facebook, parce
que y’a pas de raisons ! ^0^