AVRIL 2012 !
Depuis Avril 2012, je n'ai pas posté ici-même une seule
Et moi pensait que j'en postais trop...
Remarquez, c'est presque normal. Mai 2011 correspond
au début de ma période de rush pour boucler
le premier volume de LA GUERRIÈRE INNOCENTE
à temps ! (Et j'ai bien fait, car j'ai respecté mes délais ^^)
Donc forcément, je n'avais plus tellement la tête à poster
ici de nouvelles chroniques. Et depuis la sortie
de ma BD, je bosse aussi sur le second volume dont je pense
vous montrer ici-même des previews, je l'espère, très bientôt.
J'attends juste de bien avancer ^^
En attendant, il faut
rattraper tout ce retard ! ^___^;
Rassurez-vous, je ne vais vous bombarder
tous les 3 jours de chroniques mangas, mais tout
du moins essayer d'avoir un rythme un peu plus
rigoureux ^^
C'est parti ! ^^
IMMORTAL RAIN
(vol 1 à 3 - la série vient juste de se finir au tome 11 !)
Par Ozaki Kaori.
Doki Doki - 6,95 €
Certains vieux briscards du manga et de l’animation sont capables de
vous dire, à 5 ans près, de quelle époque date telle ou telle œuvre.
Bien entendu, certaines sont intemporelles – comme pour les films
d’animation d’Hayao Miyazaki, par exemple -, mais la plupart du temps,
il suffit de se fier au style de dessin, à l’encrage et aux sujets
abordés pour déterminer à quelle cuvée appartient un manga. Et, tout comme le vin, certains titres vieillissent parfois de belle manière ! Ainsi le genre post-apocalyptique teinté de romantisme noir et d’aventure steam-punk était très à la mode dans les années 90… et sert de terroir pour Immortal Rain, un bon manga « vintage » comme les aiment les fans trentenaires.
Sur une Terre d’après l’apocalypse, donc, Machika est une jeune
chasseuse de primes pourchassant sans relâche Rain, un immortel vieux de
600 ans. Tous deux vont être embarqués, malgré eux, dans nombres de
péripéties à la manière d’un bon serial ou d’un pulp, où chaque fin de
page cache un nouveau rebondissement. Ainsi, tout le monde veut la tête
de Rain: une princesse déchue souhaitant ressusciter son époux, des
pirates du désert, de vieilles connaissances que le temps n’épargne pas…
Mais au-delà de toutes leurs aventures pittoresques, surnage un
sentiment naissant entre nos deux principaux personnages, une relation
particulière au cours de laquelle chacun découvre que « l’autre » est
leur seul raison de vivre dans ce monde de fous. C’est peut-être ça le
secret de la réussite d’Immortal Rain: dépasser le cadre d’un graphisme simple pour nous livrer un récit d’aventures romanesques à l’ancienne, avec ses lieux communs, mais surtout son souffle lyrique suranné.