lundi 10 décembre 2018

SAINT SEIYA - SAINTIA SHOU - REVIEW Episode 1 !

 
Aaaah Nostalgie, que de souvenirs déformés en ton nom !
Comprenez bien que j'ai eu ma période fanboy Saint Seiya dans les années 80-90.
Mais depuis, je suis passé à autre chose.
 
 
Alors je suis toujours fan de cette école graphique vintage (Atsuko Ishida for ever !!), de ces effets de mise en scène très théâtraux qui collent si bien à une ambiance vintage mais classe (et appréciés aussi par la jeunesse actuelle, 'faut pas croire).
Si je me souviens que les films sont magnifiques, je me souviens surtout qu'il s'agissait toujours du même scénario recyclé. Je me souviens que certains épisodes étaient magnifiques... Mais que ne nombreux autres étaient moches en plus changer de design pour aller jusqu'à du semi réalisme à la City Hunter... Mais sans le talent qui va avec.
Il y en a eu des adaptations, des tentatives de renouveaux, et comme pour Star Wars, difficile de contenter les anciens fans des nouvelles générations de consommateurs. On a eu droit à une preview en 3D porcelaine Cajoline Mir Laine de la série TV de Netflix... Et voici qu'arrive la version girly rose bonbon de Saint Seiya.... Enfin "Girly" certes, mais des girls qui ne se laissent pas faire ! Ca se bastonne, ça saigne, ça se prends une défaite en pleine poire dés le premier épisode et ça pose bien les enjeux.
Le fond étant posé , la question qui fâche à présent : La forme ?
Ce n'est pas mal du tout... mais pas parfait. Certains plans sont réellement magnifiques, il y a des cadres très composés avec plusieurs personnages prenant la pose façon poster de film, et dans l'ensemble je dirais que 60% de ce premier épisode est tout à fait honorable, voir parfois très joli. Pour les 40% qui reste, ce n'est pas catastrophique non plus : quelques yeux de travers, un dessin parfois simplifié par Jean Michel Stagiaire, quelques cadrages à la perspective... "hommage à l'antiquité" on va dire.
Mais ce qui surprends très agréablement est la mise en scène qui reprends les figures de styles vintage des années 80, avec un montage stylisé, beaucoup de flashs et de transitions à base de pétales de fleurs volantes sur une musique symphonique clairement grandiose... mais pas encore mémorable.
Si le scénario semble plutôt partir sur des bases très classiques mais efficaces et cohérentes pour un spectateur noob (non je n'ai pas vu Omega ni machin truc avant et je m'en cogne, je juge une œuvre seule et pour ce qu'elle est), on peut dire que sans être grandiose, voici un premier épisode réussi, épique, pas trop rose bonbon au final, à l'humour pas trop lourdingue, et qui peut donc intéresser une nouvelle génération tout en faisant faire un petit haussement de sourcil satisfait des quadras actuels...

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